Tracklist:
1 - En corps étranger
2 - Rayon de soleil
3 - Sweet lady
4 - Exil
5 - Sur la route de Dakar
6 - No more again
7 - Suzy
8 - Sayüma laguissé
9 - La boîte aux photos
10 - Yonn-Guy
La scène se passe il y a quelques années, dans un bar du Sud de la France. William Baldé y a été embauché avec un groupe de reprises pour assurer l’ambiance. Un jeune garçon vient leur demander s’il peut chanter avec eux. Sans même lui faire passer d’essai, William lui propose une prestation en première partie. "Si tu tiens à chanter c’est que tu sais faire", lui lâche William. Le jeune homme, un certain Christophe Maé, lui a depuis rendu la pareille au centuple : lors de sa dernière tournée, il a invité William Baldé à faire toutes ses premières parties, soit une quarantaine de Zénith et plus de 300 000 spectateurs.
Une belle rampe de lancement pour ce chanteur né en Guinée, passé par Dakar et arrivé à Paris quand il avait quinze ans. Sur les conseils de sa mère, il se destine au métier d’avocat. Jusqu’à ce que des musiciens de rue croisent sa route. Débutent alors l’école buissonnière et les prestations dans le métro parisien ou sur les marches du Sacré Cœur avec son premier groupe, Jam 24.
Fan de musique guinéenne (le Bembeya Jazz national), d’Aznavour et du label américain Stax, William Baldé monte un deuxième groupe, Yuba, dans lequel il peut exprimer ses racines afro-soul. La formation publie son premier album en 1996 chez EMI. Malgré des premières parties prestigieuses (Meshell Ndegeocello, Jamiroquai…), le disque Everybody Nyani-Nyani, chanté en anglais et en wolof, peine à s’imposer sur les radios françaises. L’aventure tourne court.
William en profite alors pour peaufiner son album solo. Un de ses premiers soutiens, le guitariste batteur Gil Gimenez, le convainc de chanter en français. Armé d’un quatre titres autoproduit (sur lequel figure déjà la chanson Un rayon de soleil), il séduit la maison de disque Warner qui le signe à l’automne 2007. Mis à part son premier tube et Sweet Lady, titre vitaminé à la soul, En corps étranger offre une palanquée de ballades, taillées pour faire pleurer les filles.
William propose un reggae très "chansonfrançaiseifié", comme s’il s’agissait de donner un air exotique sans trop effaroucher. Sur cette production très fédératrice, sa voix légèrement voilée s’ébat à merveille sur des tubes en puissance comme Exil ou En corps étranger. Grâce à cet album déjà Disque d’or, William Baldé peut enfin lâcher les premières parties pour jouer les premiers rôles.
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No mirrors, please.