Jacky Kulik, Catherine Siguret, "L'affaire Elodie Kulik ou le combat d'un père"

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Jacky Kulik, Catherine Siguret, "L'affaire Elodie Kulik ou le combat d'un père"

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La journaliste et le père de la victime reviennent sur le meurtre d'E. Kulik en 2002, dont le corps a été retrouvé incendié. Après dix-neuf ans d'enquête, les coupables sont identifiés grâce à la technique d'ADN de parentèle, utilisée pour la première fois en France.

Nuit du 10 janvier 2002, en Picardie. Élodie Kulik, jeune directrice de banque à Péronne, rentre chez elle après un dîner avec un ami. Au matin, on retrouve sa voiture précipitée dans un fossé, puis son corps abandonné sur un chemin de terre. Elle a été traquée, violée, suppliciée jusqu'à la mort, après avoir lancé un ultime appel de détresse aux pompiers.

On présume que l'assassin est de la région…

C'est le début d'une affaire criminelle hors norme qui va nécessiter dix-neuf ans d'enquête et d'instruction aux gendarmes et juges qui se succèdent. Elle marquera l'histoire judiciaire française en modifiant la loi sur le fichier des empreintes génétiques après avoir provoqué un débat passionné. Elle sera la première affaire en France à être résolue par la technique de l'ADN par parentèle, qu'elle fera inscrire dans les textes de loi.

C'est aussi le récit, d'une force et d'une intensité bouleversantes, du combat pour la vérité d'un homme exceptionnel, Jacky Kulik, le père d'Élodie.

« Il y a plus de vingt ans que je me bats […], j'aimerais bien maintenant pouvoir me reposer », Jacky Kulik.