Christina Lamb, "Nos corps, leur champ de bataille : Ce que la guerre fait aux femmes"
2021 | ASIN: B08S2S3NS8 | Français | EPUB | 624 pages | 7.3 MB
2021 | ASIN: B08S2S3NS8 | Français | EPUB | 624 pages | 7.3 MB
« Quand vous rentrerez, je veux que vous racontiez ce que vous avez vu. S’il vous plaît, soyez notre voix. » - Jeanne, survivante de viol, République démocratique du Congo
Autour du monde, le corps des femmes est un champ de bataille.
Le viol, une arme de guerre stratégique utilisée à des fins de destruction des populations.
C’est le constat sans appel établi par cette enquête, d’une ampleur inégalée, sur la violence sexuelle dans les conflits. Reporter de guerre depuis plus de trente ans, Christina Lamb a recueilli les témoignages des femmes au cœur des conflits, des esclaves yézidies aux victimes des camps de viol en Bosnie-Herzégovine en passant par les rescapées du génocide rwandais ou les « femmes de réconfort » japonaises.
Si la qualification du viol en tant que crime de guerre date de 1919, une seule condamnation a été prononcée depuis. Les victimes, elles, se comptent par millions.
La violence sexuelle n’est ni inévitable ni acceptable. Cet ouvrage, qui rend enfin audibles des survivantes presque systématiquement réduites à la honte et au silence, est un cri d’alarme lancé à l’humanité.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Fabienne Gondrand
Christina Lamb est correspondante en chef pour l’hebdomadaire britannique The Sunday Times et grand reporter depuis plus de trente ans. Parmi de nombreuses récompenses, elle a notamment été lauréate du prix Bayeux des correspondants de guerre. Elle est l’autrice de plusieurs livres dont Moi, Malala (Calmann-Lévy, 2013), et Nujeen, l’incroyable périple (HarperCollins, 2016).
Christina Lamb a co-écrit le best-seller Moi, Malala (Calmann-Lévy). Diplômée d’Oxford et de Harvard, elle est l’auteur de plusieurs ouvrages et a reçu de nombreux de prix pour son travail de grand reporter, dont celui de meilleur correspondant étranger britannique à cinq reprises, ainsi que le prix Bayeux, qui récompense le meilleur correspondant de guerre européen.