Amadou Hampaté Bâ, "Vie et Enseignement de Tierno Bokar : Le Sage de Bandiagara"

Avant-propos
La vie

Racines
Le maître

La zaouïa de Bandiagara
Origines de la pratique des « onze grains » et des « douze grains »
Destin de Chérif Hamallâh
Rencontre de Tierno Bokar avec Chérif Hamallâh
Début des persécutions
L'épreuve

La parole

Le puits
Les trois lumières
Les trois degrés de la foi
Le commerçant avare
Les êtres pensants
Dieu aime-t-il l'infidèle?
L'arc-en-ciel
Les enfants d'un même père
Relations avec les autres religions
Se méfier de sa propre poussière
La Religion est Une en son essence
Dieu, embarras des intelligences humaines
L'hypocrite enturbanné
Les luttes religieuses
Les chevaux de bataille
L'oiseau tombé du nid
Le petit chien et le Paradis
Les deux sortes de beauté
Les oiseaux blancs et les oiseaux noirs
Le dhikr
Les trois sortes de vêtements
Le palais et la chaumière …
Responsabilité des chefs ….
Le trône et le garçon boucher
Tradition et évolution

L'enseignement

Première leçon. Le pacte primordial
Deuxième leçon. Ma'ad-dîn .
Troisième leçon. Synthèse de l'enseignement ésotérique
Le soufisme
La Voie Tidjani

Annexe. Sufisme et confréries (turuq) en Islam

Qui était Tierno Bokar ? C’était un cheikh de la confrérie soufi Tidjaniya, à Bandiagara, un village du Mali. Amadou Hampaté Bâ, quant à lui, originaire du même village que le cheikh, occupa des fonctions dans l’administration coloniale française alors en place, avant de devenir chercheur et fonctionnaire à l’Unesco. De nos jours, c’est surtout en temps qu’écrivain peulh qu’il jouit d’une grande notoriété. En qualité d’élève de Tierno Bokar, appelé «le sage de Bandiagara», Hampaté Bâ rend hommage à travers ce texte à un homme en qui il disait reconnaître celui qui lui «a ‘ouvert les yeux’ comme on dit dans les initiations africaines, et qui (lui) a appris à lire le grand livre de la nature, des hommes et de la vie en ramenant toutes choses à une unité primordiale». L’écrivain se définissait comme un «religieux, poète, peulh, initié aux sciences secrètes peulhes et bambaras, historien, linguiste, ethnologue, théologien, mystique musulman, arithmologue et arithmosophe (aimant) rire et faire rire». Il célèbre ainsi celui qu’il estime être son maître : «Je lui dois ma formation, ma manière de penser et de me comporter, et cette ‘écoute de l’autre’ qui est peut-être son plus bel héritage et la meilleure garantie de paix dans les rapports avec autrui».