Pierre Jonquères d'Oriola, "À cheval sur cinq olympiades"
1968 | ASIN: B07RDLRVQL | Français | PDF | 230 pages | 6.2 MB
1968 | ASIN: B07RDLRVQL | Français | PDF | 230 pages | 6.2 MB
Ce Catalan racé, frondeur, indépendant, est sans doute, si l'on considère son palmarès, le champion français le plus chargé en titres, le N° 1, aussi bien que l'un des plus grands cavaliers mondiaux de tous les temps.
Mis à cheval alors qu’il apprenait encore à lire à la maternelle de Corneilla-del-Vercol, un petit village enfoui dans le riche vignoble du Roussillon, Pierre Jonquères d'Oriola a remporté plus de cinq cents épreuves entre 1948 et 1968, dont les Jeux Olympiques d’Helsinki et de Tokyo, le championnat du monde à Buenos Aires, celui d'Amérique du Sud à Vina del Mar, celui d'Allemagne à Aix-la-Chapelle, le préolympique de Mexico, etc.
« Ce sont des riches de l'Evangile » a dit des Jonquères d’Oriola un ancien de Perpignan.
La vie de cet extraordinaire cavalier est une longue chevauchée à travers le monde, hérissée de cent mille obstacles et ponctuée d'exploits sensationnels.
L’empereur du Japon, le roi d'Angleterre, des princes, des princesses et des chefs d’Etat se sont levés de leur siège pour saluer ses victoires et il a fait vibrer le grand public de Paris lors des chaudes soirées du Vel' d’Hiv.
Le plus surprenant, dans la carrière de ce merveilleux cavalier, est qu’il est resté au sommet durant cinq olympiades, c'est-à-dire pendant vingt ans. Et il n’est pas exclu de le voir fringant, aussi sûr de lui, dans une sixième olympiade.
Car il a fait sienne la grande parole de Joffre : « Sempre daban » (Toujours devant).