Osez… 20 histoires de fellation
Publisher: La Musardine | 2012 | ISBN: 2842715330 | French | EPUB | 259 pages | 0.3 Mb
Publisher: La Musardine | 2012 | ISBN: 2842715330 | French | EPUB | 259 pages | 0.3 Mb
Qui a dit que la fellation était un plaisir égoïstement masculin ? Bien décidés à tordre le cou aux idées reçues, les auteurs des nouvelles de ce recueil - des femmes pour la plupart - vous montreront que la pipe est un plaisir partagé par tous, la suceuse comme le sucé… qui devient parfois même suceur à son tour ! Tour à tour coquines, introspectives, provocatrices mais toujours gourmandes, ces vingt histoires de fellation raviront toutes celles et ceux qui, comme Annie, aiment les sucettes, à l'anis ou autres, à tester sans modération. De quoi piocher de nouvelles idées pour enrichir sa pratique d'un art réputé délicat…
PAS FACILE
Vallisnéria
Ce que tu préfères, c'est quand je te suce. Tu me laisses faire. Chaque fois que j'ai envie. Tout le temps. N'importe où. Partout. T'as qu'une chose à faire, c'est de bander. Si on est au troquet, je me glisse à côté de toi sur la banquette, on n'arrive jamais à finir nos verres, mais c'est pas grave, on s'en fiche. Je me colle à toi, je tète ta langue et je plaque ma main sur ta queue à travers le jean. Alors là, tu sais qu'il faut faire vite, trouver un endroit, que tu vas pas tenir longtemps avec un bâton pareil. Tu penses à mes pipes, celles que je t'ai taillées, celle que je vais te faire. Et tu deviens fou, empressé, terrifié, toi qui toujours fais semblant de n'avoir peur de rien. Tu t'adosses à un mur, à une porte, un tronc d'arbre. Tu te dézippes à toute allure, ta queue jaillit comme un ressort. Et c'est l'hymne à la joie. Je gobe d'abord tes couilles, l'une après l'autre, tendrement, voluptueusement. Je lèche la peau hérissée de frissons. Puis le noyau, dur au-dedans, gorgé, acidulé, disparaît entre mes lèvres. Il reste là, bien au chaud entre ma langue et mon palais, jusqu'à ce que doucement, lentement, je le recrache, avant de prendre l'autre dans le nid mouillé de ma bouche. Tu lâches tes épaules, écartes les genoux. Tu te cambres, tes doigts empoignent mes cheveux pour me diriger, m'obliger, tu veux l'asile profond de ma gorge, tu veux la peupler, la survolter, la suffoquer. Tu me veux à tes pieds, acharnée à te séduire, dévouée au seul culte de ta queue magnifique. Parfois, tu jettes ton ventre en avant avec de longs râles, d'autres fois, des mots terriblement obscènes franchissent ta bouche. Tu te mets à haleter, tuméfié de désir. Et d'un seul coup, tu pars en salves. Enivré jusqu'au vertige, avec la sensation de tomber, de basculer dans un monde de sensations inouïes, tu jouis, inexorablement.
(…)
Vallisnéria
Ce que tu préfères, c'est quand je te suce. Tu me laisses faire. Chaque fois que j'ai envie. Tout le temps. N'importe où. Partout. T'as qu'une chose à faire, c'est de bander. Si on est au troquet, je me glisse à côté de toi sur la banquette, on n'arrive jamais à finir nos verres, mais c'est pas grave, on s'en fiche. Je me colle à toi, je tète ta langue et je plaque ma main sur ta queue à travers le jean. Alors là, tu sais qu'il faut faire vite, trouver un endroit, que tu vas pas tenir longtemps avec un bâton pareil. Tu penses à mes pipes, celles que je t'ai taillées, celle que je vais te faire. Et tu deviens fou, empressé, terrifié, toi qui toujours fais semblant de n'avoir peur de rien. Tu t'adosses à un mur, à une porte, un tronc d'arbre. Tu te dézippes à toute allure, ta queue jaillit comme un ressort. Et c'est l'hymne à la joie. Je gobe d'abord tes couilles, l'une après l'autre, tendrement, voluptueusement. Je lèche la peau hérissée de frissons. Puis le noyau, dur au-dedans, gorgé, acidulé, disparaît entre mes lèvres. Il reste là, bien au chaud entre ma langue et mon palais, jusqu'à ce que doucement, lentement, je le recrache, avant de prendre l'autre dans le nid mouillé de ma bouche. Tu lâches tes épaules, écartes les genoux. Tu te cambres, tes doigts empoignent mes cheveux pour me diriger, m'obliger, tu veux l'asile profond de ma gorge, tu veux la peupler, la survolter, la suffoquer. Tu me veux à tes pieds, acharnée à te séduire, dévouée au seul culte de ta queue magnifique. Parfois, tu jettes ton ventre en avant avec de longs râles, d'autres fois, des mots terriblement obscènes franchissent ta bouche. Tu te mets à haleter, tuméfié de désir. Et d'un seul coup, tu pars en salves. Enivré jusqu'au vertige, avec la sensation de tomber, de basculer dans un monde de sensations inouïes, tu jouis, inexorablement.
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