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Thomas Geve, "Survivant d'Auschwitz : J'ai eu 13 ans en camp de concentration" (repost)

Posted By: TimMa
Thomas Geve, "Survivant d'Auschwitz : J'ai eu 13 ans en camp de concentration" (repost)

Thomas Geve, "Survivant d'Auschwitz : J'ai eu 13 ans en camp de concentration"
Jean-Claude Gawsewitch | 2011 | ISBN: 2350132757 | French | EPUB | 320 pages | 0.4 Mb

Thomas Geve, jeune Juif berlinois, est déporté avec sa mère à Auschwitz durant l'été 1943.
Il a tout juste 13 ans.

De grande taille, Thomas échappe à la fatalité qui attend les enfants à leur arrivée au camp et est envoyé dans les terribles kommandos de travail d'Auschwitz I et III, avant d'être transféré pieds nus dans la neige, jusqu'au camp de Buchenwald. En avril 1945, à la libération du camp, Thomas est un miraculé. Doué d'une exceptionnelle intelligence, il dispose d'un rare sens de l'observation, rien de ce qu'il côtoie ne lui échappe.

Il nous livre ici le regard d'un enfant sur un monde caché : les tziganes, les polonais, les anormaux et les expériences chirurgicales telles les castrations. Et puis le quotidien et le travail pour échapper à la mort… 22 mois de terreur dont il ressortira avec une maturité et un désir de vivre irrépressible.

Thomas Geve (un pseudonyme) vit aujourd'hui à Haïfa, en Israël. Il a également publié un recueil de dessins effectués sur le vif à sa sortie des camps : Il n'y a pas d'enfants ici - Dessins d'un enfant survivant des camps de concentration, paru chez Jean-Claude Gawsewitch Editeur en 2009.
1929-1939

Été 1939, Berlin. La journée était chaude, lourde. Marchands, voyageurs et badauds se pressaient sur la Potsdamer Platz. Des épiceries fines étalaient leurs marchandises, joliment présentées et étiquetées. La vitrine d'un fleuriste, régulièrement rafraîchie, abritait un magnifique choix de roses. Les passants admiraient les tout nouveaux tramways, silencieux et de forme aérodynamique, et inspectaient la nouvelle station de métro - un bijou de technologie.
Les grands magasins, avec leurs escaliers roulants et leurs éclairages au néon, attiraient une clientèle de curieux. Les gens faisaient la queue devant le studio national de télévision expérimentale.
Dans la gare, grande architecture au toit de verre et d'acier, un sémaphore fut tiré. Le feu passa au vert, donnant le départ d'un nouveau train, qui crachait sa vapeur vers l'ouest. Il emportait l'un des derniers transports de voyageurs, menacés par les nouvelles vagues d'arrestations et qui n'avaient plus leur place dans ce nouvel ordre : des Juifs, des libres-penseurs, des démocrates, des socialistes qui partaient pour l'Angleterre, refuge historique des persécutés. Cette fois encore, l'île amie se prêtait à sa tradition de terre d'accueil, bien qu'elle fût déjà débordée par le flot de tous ceux qui frappaient à sa porte : Autrichiens, Tchèques, Italiens, Espagnols… Mon père fit partie du petit nombre qui (…)


Thomas Geve (un pseudonyme) vit aujourd'hui à Haïfa, en Israël. Il a également publié un recueil de dessins effectués sur le vif à sa sortie des camps : Il n'y a pas d'enfants ici - Dessins d'un enfant survivant des camps de concentration, paru chez Jean-Claude Gawsewitch Editeur en 2009.