(Fr3) Thalassa du 14-01-2011 : Pôle Nord, Polynésie Française, Taïwan (2011)

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Les reportages :

- Entraînement : Sous le pôle nord (10')

Ils sont jeunes, passionnés, enthousiastes et ils ont soif de projets qui peuvent paraître un peu "fous". Ils n'ont surtout pas froid aux yeux, et c'est aussi bien quand il s’agit de partir pour une expédition polaire !

Nom de la mission, de l'expédition : "Under the pole". Le programme : plongée sous-marine sous la banquise arctique, du Pôle nord au Canada, pour filmer la face sous-marine de la banquise dans son incroyable et surprenante diversité.

Mais entre les plongées systématiques sous la glace, il faut marcher.

Plus de 800 kilomètres sur une banquise qui vit, qui craque, qui bouge, en tirant à dos d'hommes plus d'une centaine de kilos de matériel sur chaque traîneau. Une aventure humaine inédite, dans un milieu extrême. En décembre Ghislain Bardout et ses co-équipiers étaient à Tignes, pour plonger sous la glace, peaufiner les détails, valider le matériel, régler le matériel de tournage.

Ensuite, trek à ski avec les traineaux et bivouac hivernaux dans une autre vallée perdue des Alpes par -20°!!! Ils n'ont décidemment pas froid aux yeux et ils se sont très bien entraînés pour une expédition hors du commun.

- On a marché sous le pôle (52')

Une équipe d’explorateurs décide d’organiser une expédition qui les mènera du pôle Nord géographique jusqu’aux côtes de l’île d’Ellesmere à l’extrême nord du Canada. 800 kilomètres à parcourir à vol d’oiseau, à ski, en tirant des pulkas de 140 Kilos chacune et en plongeant sous la banquise pour découvrir, explorer et filmer ce monde subaquatique avant que la glace ne disparaisse.

110 jours de plongée et de marche… La marche comme métaphore de la vie pour prendre conscience de la dimension de l’homme face au monde d’aujourd’hui.

Les sites de plongée seront choisis à proximité des crêtes de compression où les « leads », ces voies d’eau libre entre les plaques, donnent accès à la mer. Pour mémoire, le pôle Nord géographique se situe au cœur de l’océan glacial Arctique.

Objectifs des plongées : réaliser des missions de relevés, d’observations, d’exploration et filmer ce monde en perdition. Avec les changements climatiques que subit l’océan Arctique, un océan de plus de 4000m de profondeur, il restera toujours de l’eau, mais sa peau de glace jusqu’alors permanente, n’en a plus que pour quelques années.

Le travail photographique et cinématographique formera donc un témoignage exceptionnel aussi bien de l’endroit que de l’envers de la banquise. C’est là une des particularités du projet : donner à voir un monde qui bientôt n’existera plus, témoigner, pour les générations futures, du temps où l’homme marchait sur l’eau et où des cathédrales de glaces sous-marines croissaient la tête en bas.

Le reportage « On a marché sous le pôle » a reçu les prix suivants :

- Grand prix du 7ème Festival du Film d’Aventure de La Rochelle.

- Toison d’or des 19èmes Ecrans de l’Aventure de Dijon (avec en prime, le prix du jeune public).

- Prix du National Geographic au Festival d'Autrans.

- Grand prix du film sous-marin au 14ème Festival de Belgrade en Serbie

- Mon atoll en Polynésie (31')

Dans le Pacifique, en Polynésie française, loin des montagnes de Tahiti, les îles Tuamotu sortent à peine la tête de l’eau : c’est le pays des atolls, ces terres minuscules au ras des flots où rien n’est banal; des îles où les nacres sont des huîtres et les perroquets, des poissons.« Mon atoll en Polynésie » s’appelle Arutua ; c’est un lieu exceptionnel où l’espace terrestre paraît accessoire.

De forme circulaire, large de 29 km de diamètre, l’atoll est composé de 57 groupes d’îlots entourant un immense et extraordinaire lagon aux eaux si riches, si pures que poissons et huîtres perlières y pullulent. Loin de tout (Papeete est à 1h30 d’avion), les 800 habitants d’Arutua semblent vivre en quasi-autarcie.

Dispersé dans cet espace livré au vent et aux vagues où ciel et mer se confondent, chacun cherche sa voie : certains en quête d’absolu et de tranquillité radicale s’installent au bord du récif ou sur des motus, ces îles minuscules de quelques dizaines de mètres carrés. Ils y vivent isolés, heureux, comblés, très occupés aussi par les huîtres perlières qui demandent beaucoup d’efforts. Même les jeunes greffeurs chinois, venus de leurs immenses cités de plusieurs millions d’habitants, se font à cette vie étrange, voguant de fermes en fermes. Pour eux, et pas seulement pour eux, Arutua et son atoll, c’est un peu la lune…

- Grand voyageur : Clément à l’île des orchidées (13')

Clément poursuit son périple à travers le Pacifique Nord. Il arrive cette semaine sur l'île aux orchidées, au large de Taïwan.

Dernier refuge de l'ethnie Tao, Clément va découvrir un village enterré avant de partir en haute mer. Plongeurs émérites, adeptes de l'apnée, les Taos plongent depuis toujours. C'est à leurs côtés que Clément va découvrir l'ivresse des profondeurs.

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