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(Arte) Nuremberg, le procès des Nazis (2011)

Posted By: Morocco

Date: 9 May 2011 16:13:37

En images d'archives, reconstitutions et interviews d'historiens et témoins, Paul Bradshaw et Nigel Paterson restituent les moments clés du procès exceptionnel qui vit comparaître vingt et un dignitaires nazis.

Hermann Goering

Goering se rend de lui-même aux Américains. Le successeur désigné d'Hitler est étonné de s'entendre accuser de crimes de guerre. En prison, le Reichsmarschall s'entretient volontiers avec le psychologue américain Gustave Gilbert. Il veut rester dans l'histoire comme un grand homme. C'est lui qui en appelle régulièrement à la dignité et à la fidélité de ses coaccusés aux valeurs nazies. La projection d'un film d'une heure tourné lors de la libération des camps représente un tournant dans le procès. Condamné à la pendaison, il se suicide dans sa cellule.

Du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946, un tribunal militaire international juge vingt et un responsables nazis. Les États-Unis, la Grande-Bretagne et l'URSS ont envoyé un procureur général et un juge flanqué d'un suppléant. Les chefs d'accusation sont "le plan concerté ou complot", qui induit les "crimes contre la paix" et les "crimes de guerre", ainsi que les "crimes contre l'humanité", nouvelle catégorie au regard du droit international.
Les réalisateurs anglais ont compulsé des centaines d'ouvrages et des montagnes d'archives allemandes, anglaises et américaines sur ce procès hors du commun qui eut lieu à huis clos. Le documentaire fait alterner des scènes reconstituées - dont les dialogues correspondent exactement aux phrases prononcées par les protagonistes -, des séquences d'archives et les interviews d'environ quatre-vingts historiens, journalistes et témoins, dont certains jouèrent un rôle de premier plan lors du procès.

Albert Speer

Albert Speer, ministre de l'Armement et architecte des grands travaux d'Hitler, est arrêté par les Américains. C'est le seul prévenu prêt à plaider coupable, au grand dam de Goering. Il dit regretter ses forfaits, notamment le recours aux travailleurs forcés. Mais il fait aussi valoir qu'il s'est opposé à la politique de la terre brûlée du Führer et qu'il a même tenté de l'éliminer. Il échappera ainsi à la peine capitale et purgera vingt ans de détention.

Du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946, un tribunal militaire international juge vingt et un responsables nazis. Les États-Unis, la Grande-Bretagne et l'URSS ont envoyé un procureur général et un juge flanqué d'un suppléant. Les chefs d'accusation sont "le plan concerté ou complot", qui induit les "crimes contre la paix" et les "crimes de guerre", ainsi que les "crimes contre l'humanité", nouvelle catégorie au regard du droit international.
Les réalisateurs anglais ont compulsé des centaines d'ouvrages et des montagnes d'archives allemandes, anglaises et américaines sur ce procès hors du commun qui eut lieu à huis clos. Le documentaire fait alterner des scènes reconstituées - dont les dialogues correspondent exactement aux phrases prononcées par les protagonistes -, des séquences d'archives et les interviews d'environ quatre-vingts historiens, journalistes et témoins, dont certains jouèrent un rôle de premier plan lors du procès.