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(Arte) La France par la côte - 10 Volets (2009){Re-UP}

Posted By: Morocco
(Arte) La France par la côte - 10 Volets (2009){Re-UP}

(Arte) La France par la côte - 10 Volets (2009){Re-UP}
TNT-Rip by Clo2 | French | 43min x 10 | 640 x 360 | 25.000 fps | Avi | MPEG-4 XviD @ 895 Kbps | MP3 @ 112 Kbps | 3.03 GB
Genre : Documentaire

La France est l’un des très rares pays en Europe et dans le monde à disposer de trois grandes façades maritimes : sur la Manche et la mer du Nord, sur l’océan Atlantique, et sur la mer Méditerranée. De Dunkerque à Bastia, un voyage en dix épisodes à la découverte des côtes françaises et de ceux qui les font vivre.

Au total, de Dunkerque à Menton, ce sont quelque 5500 km de côtes qui se déploient en une extraordinaire variété de profils, de climats, de paysages, de traditions, et d’activités, héritage du temps, de la force des éléments, et de la volonté farouche des hommes de domestiquer leur milieu pour en tirer le meilleur profit.

A l’heure de la mondialisation, à l’ère industrielle, la côte restitue un idéal de nature encore sauvage, à la beauté inaltérée – dans la succession sans monotonie de falaises, de plages et de cordons dunaires, d’estuaires et de deltas bordés de marais, d’étangs ou de vasières, la côte française émerveille par son exceptionnelle richesse environnementale. Elle est pourtant, dans certains secteurs, largement urbanisée, et parfois elle-même très industrialisée – aux abords des grands ports de commerce et de fret, placés sur des routes de transport stratégiques, comme Dunkerque, Le Havre, Saint-Nazaire, Bordeaux ou Marseille. C’est par eux que nous parvient la moitié des produits que nous importons, et il en part le quart de nos exportations. Nos ports de pêche bretons, normands ou nordistes, ramènent la quatrième pêche européenne.

C’est un fait : ces rivages attirent, et de plus en plus. Les densités de population sur une majeure partie du littoral comptent parmi les plus élevées – au-dessus de 200 habitants par km2. La mer est devenue une « passion française ». Grâce aux progrès technologiques et aux avancées sociales réalisés aux 19e et 20e siècles, des millions de Français y ont accédé : chemin de fer, premières stations balnéaires, congés payés de 1936, généralisation de l’automobile et évolution des mœurs dans l’Après-Guerre…Autant de facteurs de démocratisation de l’hédonisme des plages, de l’eau et du soleil.

Deux Français sur trois passent désormais leurs vacances sur « la côte », adeptes de la voile, du surf, de la plongée sous-marine ou simplement de baignades vivifiantes, préludes à une dégustation de produits locaux. La variété des équipements et des styles est à l’image de la diversité des côtes, offrant toutes les possibilités : élégantes stations « pionnières » de la Normandie où errent les fantômes de Proust et de Claude Monet, prestige clinquant de la « French Riviera », aménagement architectural étatique en Languedoc-Roussillon pour accueillir les classes moyennes de France et d’Europe avides de soleil, villégiature familiale et tourisme diversifié entre Loire et Gironde…

La soif d’appropriation de cette côte, fût-elle touristique, économique, ou artistique se heurte aujourd’hui à un souci de préserver un milieu qui s’érige en patrimoine. Au-delà des seuls enjeux environnementaux – considérables au demeurant –, ce souci de protection s’étend plus largement aux sites historiques, villes portuaires, ports de pêche anciens, friches industrielles, citadelles, phares, chapelles, restes archéologiques les plus divers, où nature et histoire se confondent. Car la côte est un lieu de mémoire et de vie, en perpétuelle évolution, où les intérêts contradictoires parviennent, de temps en temps, à trouver un équilibre. C’est cette tranche de vie et de territoire que notre série propose de faire découvrir en profondeur, entre carte postale et pavé dans la mer…


Volet 1 : De Dunkerque au Havre

Au nord-ouest, les côtes de la Manche et de la mer du Nord s’ouvrent sur une mer de faible profondeur et assez étroite, qui fut longtemps le théâtre de la rivalité maritime entre la France et l’Angleterre.

C’est actuellement la mer la plus fréquentée du monde, reliant l’océan Atlantique aux grands bassins industriels et urbains de l’Europe du nord-ouest, le bassin de Paris, les Flandres, le bassin de Londres, les Pays-Bas, l’Allemagne du nord et les Etats scandinaves… Les côtes de la Manche et de la mer du Nord sont très marquées par l’ancienneté de leurs traditions maritimes et par la proximité de Paris. L’estuaire de la Seine, entre Rouen et Le Havre, est l’axe privilégié de ces échanges multiples. Sur les côtes principalement basses ou calcaires, les hommes ont toujours lutté pour repousser la mer…

Paysages littoraux et centres d’intérêts :

- Bray-Dunes : commune la plus septentrionale de France (Dom-Tom inclus) où se déroule l'intrigue de « Week-end à Zuydcoote »… ! (Prix Goncourt 1949, adapté au ciné par H. Verneuil avec JP Belmondo).
- Le « Blootland » ou « pays nu » des polders gagnés sur la mer, derrière son cordon de dunes (2000 ha), et le système de canaux (« wateringues » du 12e siècle) dont le débit doit être réglé en permanence; seule région française où l’on parle encore couramment le flamand.
- La Réserve naturelle du Platier d’Oye, exemple unique de polder naturel, où vaches et poneys Highland pâturent.
- Le port de Dunkerque (3e port français) et le complexe sidérurgique de Mittal-Arcelor ; 1ère plate-forme énergétique de France avec la centrale nucléaire de Gravelines, la centrale DK6 par cogénération, le terminal gazier NORFRA (un tiers de notre gaz y arrive de Norvège), mais aussi la plus grande centrale éolienne de France (la Flandre est l’une des régions les plus ventées de France) à un tour d’horizon de cette impressionnante plate-forme à l’heure des grands débats énergétiques… ;
- Les Géants et le carnaval de Dunkerque, une tradition très vivace du Nord (de janvier à avril au Kursaal derrière la digue de Malo-les-Bains).
- Calais, ville « anglaise » pendant la Guerre de Cent Ans entre 1347 et 1558 (dernière ville libérée), et aujourd’hui 1er port de transport de voyageurs de France (15 millions annuels, dont à beaucoup d’Anglais venus pour la journée), 1er « hoverport » du monde par ses dimensions et l’importance de ses installations, 1er port câblier d’Europe ; entrée du Tunnel sous la Manche (à Coquelles) ; Le détroit du Pas-de-Calais, 28 km au plus étroit, a suscité bien de rêves d’invasion de l’Angleterre ; Louis Blériot le franchit en avion en 1909.

- Le site protégé des Deux Caps (Blanc-Nez, 134 m , et Gris-Nez, 45 m), fameuse halte d’innombrables oiseaux migrateurs, riche d’une faune et d’une flore précieuses ; le phare du cap Gris-Nez abrite le CROSS, centre de surveillance de l’intense trafic maritime.
- Boulogne-sur-Mer : premier port de pêche français (20% de la production nationale) et premier centre européen pour le traitement des produits de la mer ; Ville d’art et d’histoire (château-Musée, Beffroi, Basilique Notre-Dame)
- Audresselles, village typique de « pêcheurs-naufrageurs » (une famille y pêche encore à bord d’un « doris»), architecture caractéristique avec « longères » blanches à bande de couleur.

- Entre Boulogne et le Crotoy (Somme), le littoral est formé de grandes plages rectilignes (propices au char à voile) interrompues par les embouchures des fleuves côtiers (Canche, Authie, Somme) ; Le Touquet-Paris-Plage, Berck-Plage, Fort-Mahon…
- Le Marquenterre et la baie de Somme (75 km²) vaste réserve ornithologique d’importance européenne, berceau du cheval Henson, avec lequel on peut traverser la baie…
Présence d’importantes colonies de phoques ; 800 ha de prés-salés, les « mollières », sur lesquels paissent les moutons d’appellation ; tradition de pêche à pied (salicorne et « Oreille de cochon » ou aster).

- 150 km de falaises de craie blanche (de 60 à 120 m de haut) : elles commencent à Ault et s’élèvent jusqu’au Havre, seulement interrompues par les creux des « valleuses » (vallées sèches suspendues) ou par les rivières qui ont percé le plateau calcaire et donné naissance aux ports de pêche : Mers-les-Bains, Le Tréport, Dieppe, St-Valéry-en-Caux, Fécamp. Paysage unique au monde avec notamment les arches naturelles d’Etretat (falaises d’Aval et d’Amont) ; l’érosion des falaises à un habitant « menacé » par l’érosion de la falaise…
- C’est le pays d’écrivains et d’artistes : Maupassant (château de Miromesnil), Flaubert (Rouen), Maurice Leblanc (Etretat, la villa « Clos Arsène Lupin ») ; les impressionnistes (Renoir, Pissarro, Monet et son fameux « Impression soleil levant » peint au Havre), les fauves du Havre (Dufy, Braque et Othon-Friesz).
- La liniculture : 25 000 ha (le 1/3 des surfaces européennes) couvrent les cantons littoraux de Luneray et Doudeville.
- Le port du Havre, leader français pour les conteneurs, 5e port pétrolier européen ; le périmètre de la ville reconstruit par Auguste Perret est inscrit au « Patrimoine mondial de l’humanité » de l’Unesco.


(Arte) La France par la côte - 10 Volets (2009){Re-UP}

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Volet 2 : De Honfleur au Mont-St-Michel

Dans l’extrême nord du pays, les côtes de la Manche et de la mer du Nord s’ouvrent sur l’une des mers les plus fréquentées du monde, reliant l’océan Atlantique aux grands bassins industriels et urbains de l’Europe du Nord-Ouest.

Fenêtre de la France sur ces zones de grande activité, les côtes sont aussi très marquées par l’ancienneté des traditions maritimes et par la proximité de Paris. L’estuaire de la Seine, entre Rouen et Le Havre, est l’axe privilégié de ces échanges.

Des envahisseurs vikings à qui la région doit tant, en passant par Guillaume le Conquérant parti de Dives-sur-Mer pour « gagner » l’Angleterre, jusqu’à l’opération « Overlord » du 6 juin 1944 qui libéra la France occupée, les côtes de Basse-Normandie dissimulent, sous leur aspect hautement touristique, mais bien souvent encore sauvage, de lourdes blessures… « Un des pays que j’aime le mieux » en disait néanmoins Marcel Proust, habitué de Trouville et réfugié à Cabourg. Mais de l’architecture balnéaire de la côte Fleurie aux promontoires du Cotentin, jusqu’aux paysages surréalistes qu’offre le Mont-Saint-Michel, la diversité est au rendez-vous.

Paysages littoraux et centres d’intérêt :

- Surplombant majestueusement l’estuaire de la Seine, et reliant Le Havre à Honfleur, le Pont de Normandie est un véritable défi technologique.
- Honfleur est LA cité des peintres de l’impressionnisme (Eugène Boudin, Monet, Courbet, etc).
- L’architecture balnéaire des 19e et 20e siècles : villas, chalets et demeures exotiques des stations de Trouville, Deauville, Cabourg, Ouistreham, Houlgate.
- Deauville-Trouville-Cabourg : royaume de l’hippisme et du snobisme avec les fameuses « planches », les casinos, les palaces.
- L’héritage des Vikings, les « Nordmans » : histoire, langue, embarcations et pêches…et les traces du royaume anglo-normand de Guillaume le Conquérant.

- Omaha Beach, Utah Beach, Gold Beach, Juno Beach, Sword Beach…Le dispositif de la plus grande offensive militaire de tous les temps.
- Les vestiges de port de ravitaillement d’Arromanches ; les batteries de béton ;
- Port-en-Bessin-Hupain, 1er port de pêche de Normandie, le plus typique de la côte bessine.
- A Isigny-sur-Mer, on fabrique en quantité désormais industrielle, entres autres produits, un beurre AOC très connu…dans la tradition laitière, fromagère et crémière de la Normandie !

- Cherbourg, son port aux vocations innombrables, sa Manufacture de parapluies (créée après le tournage du film de Jacques Demy en 1964), la côte rocheuse, les caps…
- Les ports de Saint-Vaast-la-Hougue typiques et charmants , face au site prestigieux de l’île fortifiée de Tahitou (réserve ornithologique) - et de Barfleur.
- La Presqu’île de La Hague : mélange de paysages spectaculaires et d’un habitat traditionnel conservé avec une emprise industrielle éminente - avec la présence d’une usine de retraitement des déchets et d’une centrale nucléaire.
- Granville et la tradition de la pêche : les dernières « pêcheries » permanentes (avec celles de Vendée) subsistent principalement entre Granville et Genêts, du côté de Jullouville et de Champeaux : il s’agit de pièges fixes construits en bois ou en pierre, dont les bras pouvant mesurer entre 200 et 300m sont disposés en V, avec la pointe orientée vers le large, et qui retiennent le poisson prisonnier à marée haute dans un goulet. Cette technique est extrêmement ancienne et remonterait à la préhistoire.Un des derniers pêcheurs à utiliser ces pièges ou archéologue (car ces pêcheries ont un grand intérêt anthropologique et font l’objet de fouilles et d’études) ;

- Un environnement naturel exceptionnel : les prés-salés (1472 ha d’« herbus », la plus vaste étendue en France), les polders, le cours du Couesnon qui a déterminé l’emprise normande sur le Mont ; les marées parmi les plus fortes d’Europe et le problème de l’envasement ; le projet de restauration du caractère maritime de l’îlot à Un guide local qui explique la dangerosité de la traversée à cause des fameuses marées.


(Arte) La France par la côte - 10 Volets (2009){Re-UP}

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Volet 3 : De Cancale à l'Ile d'Ouessant

La Bretagne Nord, de Saint-Malo a la presqu’île de Crozon

Le charme de la Bretagne septentrionale tient probablement à son authenticité conservée, à son aspect rude et sauvage et à la douceur de nombreux refuges paradisiaques, comme l’île de Bréhat…

Les côtes les plus occidentales de France sont aussi celles d’où l’on partit découvrir le Canada et d’autres terres plus exotiques encore. On y pêche et on y fête la coquille Saint-Jacques comme il se doit, on ramasse et on cultive les ressources du plus grand champ d’algues d’Europe, tandis qu’au large, le rail d’Ouessant voit passer un incessant trafic de pétroliers - dont certains, hélas, ont laissé de terribles souvenirs aux Finistériens - que surveillent Phares et Balises. Port militaire, Brest n’accueille pas que des sous-marins, mais rassemble en juillet, tous les quatre ans, les plus beaux gréements d’hier et d’aujourd’hui…

Paysages littoraux et centres d’intérêt :

- Le sentier des Douaniers de la Pointe du Grouin (de Cancale au site des Daules), domine la Manche par d’abruptes falaises ; sur les 21 ha de landes et de pelouses littorales du Grouin, propriété du département et désormais protégées (zones de « recolonisation » végétale), subsistent des blockhaus allemands laissés en l’état dans lesquels nichent le grand rhinolophe, espèce protégée de chauve-souris ;
- Saint-Malo (et le secteur de la Rance), au patrimoine et aux traditions maritimes très riches ; vieille ville enclose de remparts (posés sur le rocher, ne tenant que par le poids des pierres empilées), détruite à 80% en 1944 mais rebâtie en respectant l’harmonie ancestrale (le granit recouvre le béton) ; ville des corsaires et des pirates, « capitale de la guerre de course » des 17e et 18e siècles (Duguay-Trouin, Surcouf, Forbin, La Moinerie-Trochon) ; Jacques Cartier et les autres explorateurs (il découvrit en 1534 le St-Laurent et le Canada, fondant la « Nouvelle-France »); l’usine marémotrice de la Rance, première du genre au monde (1967), fonctionne à la seule force des marées (parmi les plus fortes - 13.5 m),
- Le cap Fréhel : les falaises de grès rose et les landes battues par le vent offrent un spectacle grandiose ; par sa situation, la carrière de grès rose de Fréhel est sans doute la plus belle d’Europe ; le Guillemot de Troïl, plongeur marin noir et blanc, niche en colonies sur les falaises du cap; le Fort La Latte, édifié au 14e siècle, est une formidable forteresse dominant la mer de 60 m, porteur d’une longue histoire de défense de la côte ;

- Saint-Brieuc : capitale française de la brosserie, trois sociétés d’envergure internationale, dont les pinceaux se sont imposés au monde entier depuis la fin du 18e siècle à une « pincelière » de chez Raphaël, Bullier ou Selle ;
- Jean-Yves Cabaret, dernier agriculteur à faire pâturer son troupeau sur un pré-salé du domaine maritime (droit de jouissance remontant à Napoléon) ; installés de père en fils depuis 1856 à Pissoison, en baie d’Hillion, ont toujours pratiqué élevage et maraîchage sur polder ;
- Port de Plouha, Gwin Zegal est sans doute, sur les côtes du Nord de l’Europe, le dernier représentant d’un type de mouillage très ancien (5e siècle) : des troncs d’arbres de 8 à 10 mètres de hauteur, plantés dans le sable avec leurs racines, entourés de pierres à leur base pour les ancrer davantage, s’y transforment en pieux robustes permettant aux embarcations de se fixer à un habitant qui vient amarrer son bateau au soleil couchant (sublime) et évoquer la jalouse protection de ce littoral sauvage ;

- Paimpol : immortalisée par Pierre Loti dans son roman « Pêcheurs d’Islande », a payé un très lourd tribut à la mer : 120 goélettes perdues et 2000 hommes disparues au large des côtes d’Islande ;
- Le sillon de Talbert : curiosité géologique, langue naturelle de galets et de sable de 3 km de long, objet d’un plan de sauvegarde encadré par un syndicat intercommunal car sa disparition livrerait le chenal de Paimpol et de Bréhat à la houle du large
- Bréhat, île « aux fleurs » : la flore y est d’une abondance incroyable, mélange de fleurs et d’arbustes bretons et de nombreuses autres espèces, méridionales notamment, rapportées du monde entier par les marins bréhatins. « île des célébrités » aussi : lieu de rendez-vous apprécié de nombreux peintres, le petit paradis bréhatin a vu passer une foule de célébrités au 19e siècle et au début du 20e siècle, à la « Belle Epoque » : Chagall, Foujita, Conrad, E. de Lesseps, Osterlind, Botrel, Monot, Jean-Louis Barrault et Madeleine Renaud, etc. Dans le café des Pêcheurs de Mme Guéré, les artistes sans le sou avaient pris l’habitude, pour payer leurs dettes et « ne pas se faire couper la tête » par la tenancière, de peindre sur des verres leur tête ou celles de célébrités. C’est la fameuse collection des « décapités » (environ 200 verres) à découverte de cette collection insolite et explications par un(e) connaisseur(euse) du cru !
- Entre Louannec et Plestin-les-Grèves, la côte de granit rose est parsemée d’extraordinaires amas chaotiques sculptés par l’érosion, dont le fleuron est le sentier des Douaniers entre Perros-Guirec et Ploumanac’h ;

- St-Pol-de-Léon : capitale française de l’artichaut et du chou-fleur, prétexte pour évoquer le maraîchage breton; la chapelle ND de Kreisker, plus haut clocher de Bretagne (170 marches), panorama exceptionnel sur les champs de primeurs de la « Ceinture dorée » ;
- Roscoff : l’épopée des « Johnnies », de 1830 à 1930 : colportage par bateau d’oignon rosé local jusqu’en Angleterre, Galles et Ecosse, débouché économique essentiel ;
- Définition et découverte des « abers » Wrac’h, Benoît et Ildut.
- La Bretagne est la principale zone côtière d’Europe pour le ramassage des algues (670 espèces, mais à 80% des laminaires), essentiellement sur le plateau littoral du Léon et de la Mer d’Iroise ; l'exploitation de champs d’algues en mer, dans le secteur des Abers et de l’archipel de Molène ; les bateaux équipés de « scoubidous » arrachent les algues au fond entre mai et octobre ; le « wakamé » ou « ouessanne » est la seule algue bretonne qui fait l’objet d’une aquaculture sur des cordes tendues sous la surface ; on récolte aussi et surtout en Bretagne 450 000 t de « maërl », macroalgues calcaires utilisées en amendement agricole ;
- Richesse de la faune marine : les archipels de Molène et d’Ouessant sont classés « Réserves de biosphère » de l’Unesco ; phoques et dauphins y trouvent des conditions de reproduction idéales.
- Importance des phares et balises dans le rai d'Ouessant : la pointe de la Bretagne est zone de trafic intense et de dangers permanents ; la signalisation finistérienne compte 934 établissements (ESM), soit 20% de la signalisation française (phares, feux, bouées, tourelles, amers, espars).

- BREST : tour d’horizon du port (forteresse du 15e siècle, pont de Recouvrance, arsenal) ; « Brest 2008 », en juillet, l’une des plus grandes manifestations de vieux gréements au monde (tous les 4 ans), va rassembler cette année encore environ 2000 bateaux, 15 000 marins, 30 pays représentés, 60 anciens caboteurs ou grands voiliers affrétés, 300 exposants, 7 km de quais animés en permanence, 7ou 8 « villages » formant de grands pôles d'attraction autour d’un thème fort (région maritime invitée, patrimoine, Bretagne, etc), 2 000 musiciens et artistes, 800 journalistes français et internationaux, 6 000 bénévoles des associations locales, 350 entreprises associées à la fête, 1 million de visiteurs…


(Arte) La France par la côte - 10 Volets (2009){Re-UP}

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Volet 4 : De Douarnenez à Saint-Nazaire

Pointes, baies et ports célèbres de la Bretagne méridionale.

Caps impressionnants (pointes de Pen-Hir, de Crozon, du Van, du Raz), baies immenses (Douarnenez, Audierne, Quiberon), anses gracieuses (Suscinio), et même une « petite mer » intérieure - ce golfe du Morbihan si fameux -, ce sont là les principaux atouts de cette Bretagne méridionale où « il fait bon vivre », ce royaume de la voile et de la course au large, mais aussi première façade halieutique française, avec des ports de tout premier rang comme Le Guilvinec, Lorient, Concarneau, Douarnenez…

La culture bretonne y trouve de multiples occasions de s’y exprimer, dans toute sa diversité. Pour le bonheur des touristes, et des habitants…L’estuaire de la Loire, passé Saint-Nazaire, marque la fin des terres armoricaines.

Paysages littoraux et centres d’intérêts :

- Le retable des 10 000 martyrs de Crozon, chef-d’œuvre de la Renaissance bretonne (1602) ;
- La Pointe du Raz et l’île de Sein : au large du majestueux éperon de 70 m de haut, les Sénans furent parmi les premiers à rejoindre le Général de Gaulle à Londres en 1940 dans le musée des Forces navales françaises libres, un ancien résistant évoque son départ de l’île ;
- Notre-Dame de Tronoën : dans un paysage de dunes désertes apparaît la chapelle et le plus vieux « calvaire » de Bretagne (1450-70), d’une grande beauté architecture propre à la Bretagne, décryptée par un spécialiste ;
- Le Guilvinec, premier port de pêche français (en valeur) ; un pêcheur nous parle des difficultés de la profession dans un contexte de crise ; mais la « criée » (informatisée) la plus moderne d’Europe est celle de Saint-Guénolé à Penmarc’h ; une matinée à la criée ; on peut aussi évoquer le douloureux souvenir de l’Erika qui s’est déchiré en mer au large de Penmarc’h en 1999 ; un ramasseur de « galettes » parle des problèmes de santé liés à son action bénévole ;
- Les îles de Glénan : sur ce « petit Tahiti en Bretagne sud », comme on les appelle parfois, la plus grande école de voile d’Europe (14 000 stagiaires par an et 860 moniteurs), fondée par un couple de résistants français, Hélène et Philippe Viannay (également fondateur du Centre de formation des journalistes à Paris). Y furent stagiaires ou moniteurs Michel Desjoyeaux (vainqueur du Vendée Globe 2001 et fils du premier moniteur de l’école), Franck Camas, Maud Fontenoy, etc.
- Patrimoine de la ville close historique de Concarneau
- Ecole de peinture et galettes de Pont-Aven

- Le Golfe du Morbihan et la presqu’île de Rhuys : le fonctionnement hydrologique du golfe (soumis au régime des marées, il se vide et se remplit toutes les 6 heures et 450 millions de m3 d’eau passent l’étroit goulet d’à peine 1 km entre Port-Navalo et Locmariaquer) ; les îles (les plus belles, Arz, Moines, Berder) : seul (ou presque) havre pour la rare huître plate en France (1000 t par an) car décimée dans les années 70 (Sarzeau) ; station de surveillance de la qualité des eaux de l’Ifremer à la Trinité ; les courses et les régates (la « Semaine du Golfe » à l’Ascension) ; le chantier naval « Guip » sur l’île aux Moines, qui a, le premier, reconstruit les embarcations traditionnelles de Sené, les « sinagots » noirs à voiles rouges, mais aussi des « guépards », etc. Les ports de plaisance de la côte (Port du Crouesty, l’un des plus importants d’Europe, et Port-Navalo à Arzon, La Trinité-sur-Mer) ; le château de Suscinio, ancienne demeure des ducs de Bretagne, témoin privilégié de l’histoire du duché et joyau médiéval.
- Les mégalithes de Carnac, Erdeven et de Locmariaquer : la plus forte densité au monde de dolmens, tumuli, cairns, cromlechs et menhirs ; le cairn de Gavrinis, dans le golfe, est le plus beau du monde pour la richesse de sa décoration ; au large de Carnac et de St-Pierre-de-Quiberon, les alignements s’étirent sous l’eau (une dizaine de files, plus de 300 pierres) car le niveau de la mer est monté depuis 5000 ans av. JC) ; fouilles sur terre (St-Pierre-de-Quiberon et Locquénin, a priori) et sous la mer, rencontre avec des archéologues, des anthropologues qui travaillent sur la signification de l’art mégalithique et notamment le mystère des alignements de menhirs…(dans l’imaginaire breton, ce seraient des soldats pétrifiés par un sort) ;
- Conserverie « La Belle-Iloise » : perpétue la tradition des conserves gastronomiques de poissons, ateliers de fabrication ; présente à Vannes, Carnac, Le Palais (Belle-Île) et Quiberon ; découverte de la préparation et du conditionnement des sardines !
- Les îles du « Mor Braz » (la grande mer) : Belle-Île, Houat, Hoedic et Groix ; Groix et Belle-Île possèdent des gisements de « pouces-pieds », curieux crustacés qui se fixent aux rochers, très prisés des Espagnols et des Portugais, et qui affectionnent les côtes rocheuses soumises à forte houle (d’où la rareté de ses habitats), dans la zone intertidale.

- Le sel de Guérande : la presqu’île de Guérande a toujours basé sa richesse sur le sel, et les marais salants les plus septentrionaux d’Europe y forment, vus du ciel, un enchevêtrement exceptionnel; Saillé, village typique de paludiers ; musée des Marais salants de Batz-sur-Mer.
- Les plages de la côte d’Amour : La Baule, 8 km de sable fin, renommée touristique très importante.
- Saint-Nazaire : son pont sur la Loire est le plus long de France ; les Chantiers de l’Atlantique, fleuron de la construction navale française ; l’économie du secteur, ses triomphes, et ses aléas…


(Arte) La France par la côte - 10 Volets (2009){Re-UP}

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Volet 5 : De lle-de-Noirmoutier à Talmont-sur-Gironde

Les côtes à marais de Vendée et de Charente-Maritime. Un littoral souvent bas et plat qui sublime la beauté des paysages îliens.

La côte de Vendée et de Charente-Maritime se caractérise par la présence de très nombreux marais littoraux, d’immenses vasières et, d’une manière générale, d’une forte interpénétration des milieux doux et des milieux saumâtres, paradis de milliers d’oiseaux migrateurs ; son histoire est ainsi très fortement liée au commerce du sel, mais également aux guerres successives qui l’ont écrite : la mer des Pertuis charentais, en particulier, abrite un patrimoine de fortifications militaires très riche, résumé de quatre siècle de conflits et de tentatives de conquête.

Ce littoral souvent bas et plat sublime la beauté des paysages îliens - Noirmoutier, Yeu, Ré, Oléron, Aix, Madame -, qui attirent un tourisme familial avide de plaisirs authentiques et raffinés. La construction de bateaux de plaisance est d’ailleurs l’une des principales industries des deux départements. La qualité de vie qu’offre La Rochelle lui assure une attractivité galopante et un rayonnement trans-régional.
Quant aux plages charentaises et vendéennes, elles sont les plus courues de France, après celles du Var, et pour cause : l’ensoleillement y est comparable aux bords de Méditerranée…

(Arte) La France par la côte - 10 Volets (2009){Re-UP}

(Arte) La France par la côte - 10 Volets (2009){Re-UP}

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Volet 6 : De Saint-Christoly-Médoc à Hendaye

De la pointe de la Grave jusqu’à l’estuaire de l’Adour s’étend la plus longue plage de sable fin d’Europe : 230 km de littoral spectaculaire, dont la seule indentation est le goulet d’entrée du bassin d’Arcachon, petite mer intérieure courue par les Bordelais.

Au cordon dunaire modelé par les vagues et la houle, que borde l’immense « pignada » landaise succède, aux pieds des Pyrénées, la côte beaucoup plus accidentée du Pays Basque, de Bayonne à Hendaye.

Pays de surf, de naturisme et de pins, la côte aquitaine dans son ensemble peut se targuer d’offrir un aspect encore largement préservé, et une authenticité qui s’exprime très largement à l’approche de la frontière espagnole.

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Volet 7 : De Banyuls-sur-Mer à la Petite Camargue

A l’exception de la stricte côte du Roussillon, au pied des Pyrénées orientales, et jusqu’à la chaîne de l’Estaque aux abords de Marseille, le littoral de la Méditerranée occidentale - communément appelé « golfe du Lion » - est bas, bordé de longues plages de sable, de cordons dunaires et de lagunes, vouées principalement à un tourisme estival populaire dont les grands pôles se nomment Leucate, Cap d’Agde et Grande-Motte…

Une côte qui, passée Sète, prend des allures presque surréalistes dans le delta du Rhône, cette Camargue authentique et attachante, halte avifaunistique la plus remarquable de France.

Une terre d’horizons immenses, qui contraste avec la concentration industrielle du golfe de Fos-sur-Mer voisin, et, au-delà, avec la bruyante et joyeuse agitation de Marseille et de son Vieux-Port. Les Calanques, dont certaines ne sont accessibles que par la mer, sont un joyau paysager et aquatique unique au monde.

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Volet 8 : Des Saintes-Maries-de-la-Mer à Toulon

Les paysages artificiels mais préservés du delta du Rhône contrastent furieusement avec la concentration industrielle du golfe de Fos-sur-Mer et, au-delà, avec la bruyante et joyeuse agitation de Marseille et de son Vieux-Port.

Au cœur du golfe du Lion, le delta du Rhône est un lieu unique au monde : la Camargue, principale halte avifaunistique de France par le nombre d’oiseaux qui vient y nicher, est un horizon de terre et d’eau, à perte de vue. C’est aussi depuis 50 ans un vaste espace agricole où la riziculture conditionne la gestion, cruciale, de l’eau.

Des paysages artificiels mais préservés, qui contrastent furieusement avec la concentration industrielle du golfe de Fos-sur-Mer et, au-delà, avec la bruyante et joyeuse agitation de Marseille et de son Vieux-Port.

Entre la cité phocéenne et Toulon, la côte provençale égrène quelques joyaux : le massif des Calanques, dont la plupart ne sont accessibles que par la mer, les impressionnantes falaises du Cap Canaille, surplombant Cassis, et les sombres poudingues du Cap de l’Aigle. A La Ciotat, les anciens Chantiers navals ont fait peau neuve grâce au marché des super-yachts…La rade toulonnaise, à l’abri derrière le Cap Sicié et la presqu’île de Saint-Mandrier, demeure l’escale navale par excellence…

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Volet 9 : De Hyères à Menton

Que dire qui n’aura déjà été dit sur la Côte d’Azur ? Bien que l’expression, née en 1887, recouvrât selon les uns ou les autres, une portion de littoral plus ou moins étendue, il faut bien avouer que la côte entre Hyères et Menton est le plus souvent de toute beauté et ne fait pas mentir son nom.

Une beauté et une élégance due notamment à la présence jusqu’en bord de mer des massifs montagneux des Maures et de l’Estérel – ce dernier offrant un spectacle à couper le souffle – et des Préalpes de Nice et de Menton.

Très fortement urbanisée, en particulier dans le département des Alpes-Maritimes, un peu moins dans le Var où les paysages naturels littoraux se trouvent mieux préservés, la Côte d’Azur ne laisse plus guère de place aux activités traditionnelles, même si certaines font de la résistance. Villégiature des riches et des puissants, la Côte d’Azur ne compte plus ses demeures d’exception, palais et palaces, installées sur quelques uns des plus beaux promontoires de Méditerranée…

Départements : Var et Alpes-Maritimes (Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur)

L’arénophilie, c’est tout simplement la passion du sable, un truc de collectionneurs qui cherchent à recueillir un maximum d’échantillons de sables venus de France et du monde entier. Car ils sont d’une variété infinie : couleurs, formes…Le plus important : la localisation. Sans cette information, l’échantillon n’a aucun intérêt…Et aucun échange ne doit être monnayé, les collections ne sont pas à vendre, aucune valeur marchande.

Le premier témoignage d’une activité de plaisance à Saint-Tropez, d’où étaient issus de nombreux capitaines au long cours, a lieu en 1866 lors de l’inauguration de cette statue, célébrée par des régates. Le succès régulier de ces régates entraîne la création de la Société nautique en 1899…Aujourd’hui, la société compte 500 membres et 350 propriétaires de bateaux. Plan d’eau de 106 places de mouillage, dont 31 bateaux moteur et 75 voiliers.

En 1916, l'artiste américain Henry Clews acquit l'édifice en ruine, qu'il s'appliqua à restaurer assisté de sa femme, Marie Elsie Whelen Goelet. Deux tours, romane et sarrasine furent harmonieusement intégrées à la construction fortifiée ; le pavillon d'accès, les hauts remparts et les terrasses surplombant la mer forment un ensemble hétéroclite reflétant les goûts éclectiques des Clews. Les jardins classiques conçus par Marie Clews sont agrémentés de jeux d'eau et de décors en topiaire. Le château accueille aujourd’hui aussi bien des artistes en résidence, plusieurs fois par an, que des scolaires pour une découverte de la sculpture.

Juste en face de Cannes, l'île abrite l'Abbaye de Lérins où 25 moines y vivent aujourd'hui. Un petit jardin verdoyant que les anciens avaient dénommé Lérina. Une bâtisse, un fort, et surtout une vigne de 8 hectares située dans la partie centrale de l'île : 4 dédiés au vin rouge et 4 au vin blanc. Dans sa chasuble noire, déambulant dans les vignes, Frère Marie Pâques est bien loin de l'image traditionnelle des professionnels du vin. Auto-promu « contact commercial » de la SARL Lérina, il est bien décidé à faire de certaines des cuvées de grands vins. Les moines assurent seuls la production, des vendanges à la vinification. Les vins sont mis en bouteilles et stockés à l'abbaye, soit une production annuelle de 35 000 bouteilles, estampillées, « vin de pays des Alpes-Maritimes ».

le plus grand parc d’animaux marins d’Europe (4500 bêtes, dont les orques, otaries et dauphins offrent les fameux spectacles). 44 millions de m3 d’eau de mer, une station d’épuration équivalente à celle de Nice ; bassin géant de 4000 places, bassin hôpital pour les orques, tunnel de 30 m pour l’aquarium géant des requins…etc…Marineland participe aussi à la conservation des espèces via son laboratoire de reproduction.
John Kershaw, directeur animalier depuis 25 ans, encadre 54 soigneurs et chaque responsable par espèces. Il explique très bien pourquoi les cétacés sont si intelligents.

La pêche à la poutine se pratique avec une senne à mailles serrées, technique de pêche appelée aussi issaugue. C'est une pêche traditionnelle qui se pratique depuis des siècles sur le littoral niçois et la Riviera italienne.
La poutine se consomme en soupe à peine blanchie au lait, en beignet, en omelette. Cependant, le moyen le plus simple pour découvrir toute sa fragrance et saveur est de l’apprécier crue avec un filet d’huile d’olive et quelques gouttes de citron. Les anciens confectionnaient aussi du pissalat avec de la poutine fermentée dans une saumure.
Pêchée durant 45 jours, entre début février et fin mars.

Construit en 1912 sur la célèbre Baie des Anges et classé Monument Historique, l'Hôtel Negresco demeure l'un des rares palaces privés au monde. Jeanne Augier, propriétaire et Président Directeur Général, en a fait aujourd'hui un véritable musée vivant. Son idée maîtresse est de faire découvrir à ses hôtes les différentes époques de l'histoire de France et leur faire partager son amour de l'art, de la Renaissance au troisième millénaire. 121 chambres et 24 suites ayant chacune leur propre décoration. Les styles des périodes les plus brillantes de l'art français y sont représentés, de Louis XIII à l'Art Moderne.

« Chez Téréza », vieille enseigne bien connue dans le Vieux Nice. Gilbert fabrique dans l’échoppe de la rue Droite la « socca », cette crêpe à base de farine de pois chiche qu'on déguste chaude à peine sortie du four et relevée d'un peu de poivre noir. Un vieil employé les amène en vélo jusqu’au point de vente du cours Saleya où Suzie vend pour 3 euros avec sa verve bien à elle, non loin de la très belle chapelle de la Miséricorde.

Appelée aussi Villa Île-de-France, elle est l’un des plus beaux palais de style Renaissance de la Côte d’Azur, construit sur le sommet du Cap Ferrat entre 1905 et 1912, par la baronne Béatrice Ephrussi de Rothschild. Classée Monument Historique. Intérieurs luxueux et hétéroclites, néanmoins très marqués par le XVIIIè siècle ; la villa surplombe la mer comme un navire entouré de 9 jardins à thème. Roseraie de 100 variétés. Patios, pergolas, cascades, bassins musicaux, palmiers, papyrus géants…

Tout a été dit sur cette algue. Qu'elle mourrait au premier hiver rigoureux : plus de 20 ans après, elle est toujours très présente ! Les polémiques ont retardé la prise en compte du problème. Depuis 1990, plus de 200 chercheurs internationaux ont participé à des études sur les conséquences de ce phénomène pour nos écosystèmes méditerranéens. Quel bilan peut-on faire ? Avant 1984 et son introduction accidentelle, Caulerpa taxifolia n'avait jamais été observée en Méditerranée. Aujourd’hui : plus de 17 000 hectares concernés, 7 pays atteints et… aucun indice de disparition naturelle de l'algue !

Laurent Gannac, agrumiculteur et plus jeune membre actif de l’APCM (Association de protection du citron mentonnais), dispose d’une pépinière de plants greffés à partir de greffons corses (INRA) ; production de citrons de Menton et d’agrumes « oranges ». Petite récolte et forte demande. Le climat et le terroir font beaucoup, avec un système de culture sans presque aucune mécanisation (sauf le désherbage), très naturel ; environnement non-industriel et somme toute assez peu agricole dans le coin…


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Volet 10 : Le tour de la Corse

Tous les trésors de l’île de Beauté par la mer (le Cap corse, le désert des Agriates, la baie de Calvi, le golfe de Porto et les « Calanches » de Piana, Ajaccio, le détroit de Bonifacio, les îles Lavezzi, les plages de Porto-Vecchio, la plaine d’Aléria…).

Heureux celui qui n’a pas encore découvert la Corse par la côte… Et il ferait mieux de se dépêcher !

Cette île à la nature exceptionnelle, encore très largement sanctuarisée, subit les coups de boutoirs de l’industrie du tourisme, qui rêve de faire siens les plus beaux sites du littoral. Kallisté, l’île de beauté des Grecs, offre ses 1000 km de rivages sauvages, souvent vierges de toute construction, à l’œil ébloui du voyageur.

Du Nord au Sud et d’Est en Ouest, la mer vient battre les flancs de montagnes précipitées dans l’eau, comme dans le golfe de Porto et la réserve de Scandola, tous deux classés au Patrimoine Mondial de l’Humanité ; contre les pentes abruptes dévalant des cimes du Cap Corse ; contre de blanches falaises de calcaire, comme celles, inoubliables, de Bonifacio ; la mer, encore, qui vient offrir aux étangs de la côte orientale la salinité nécessaire à l’élevage des huîtres et des moules.

Les eaux de Corse conservent leur réputation de limpidité et de pureté, tant pour les vacanciers alanguis sur les plus belles plages de sable françaises, que pour les aquaculteurs ou les corailleurs. La côte corse se dresse souvent telle une cordillère contre l’envahisseur d’autrefois – d’où le chapelet quasi-ininterrompu des tours de guets génoises –, mais elle abrite mille secrets d’hospitalité et de générosité…

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