Ivul (2009)
Ivul (2009)
Xvid 624x352 25.00fps 908Kbps | French MP3 stereo 92Kbps | no subs | 01:36:37 | 700 Mb
Switzerland/France | Drama | Director: Andrew Kotting | Stars: Capucine Aubriot, Manon Aubriot and Jacob Auzanneau
Xvid 624x352 25.00fps 908Kbps | French MP3 stereo 92Kbps | no subs | 01:36:37 | 700 Mb
Switzerland/France | Drama | Director: Andrew Kotting | Stars: Capucine Aubriot, Manon Aubriot and Jacob Auzanneau
Part nightmare, part fantasy, Ivul tells the tale of Alex, who bizarrely moves out onto the roof of his house and refuses to come down after a false abuse accusation. From there, he watches the family he loves, but can't live with, as it destroys itself from the inside out. Ivul est l'histoire du jeune Alex, qui, banni par son père excentrique, escalade la maison jusqu'au toit et jure de ne plus jamais remettre un pied sur terre. Il vit ainsi une brève et tragique existence, en exil, regardant du haut de son royaume un monde en décomposition et une famille qu'il aime.
Il y a des films si abstraits et étranges qu'ils en sont totalement insaisissables. Tellement hermétiques que le spectateur ne s'y sent jamais bienvenu. Ivul commence pourtant comme une chronique classique qui sonde l'équilibre fragile d'une famille détruite par la découverte d'un secret. En filmant ce lent et douloureux processus de destruction, Andrew Köttin oublie qu'il était nécessaire d'accrocher son spectateur aux personnages. Car comment être impliqué dans une histoire si froide et lointaine ? Ce n'est que lorsque ses intentions de scénariste et de réalisateur s'entrechoquent qu'Ivul passe le stade de l'abstrait pour provoquer de vraies émotions : les séquences montées à l'envers - le portrait de famille, les retrouvailles irréelles - deviennent le centre névralgique d'un film généralement tiède. Elles sonnent comme les derniers moments de calme avant la tempête. L'ouragan, lui, n'arrivera jamais.
Autobiographique et soporifique
Pourquoi Ivul alors? Comme beaucoup de cinéastes, ce sont des souvenirs d'enfance qui ont guidé la démarche filmique. Andrew Kötting passait des heures caché dans les arbres, loin des conflits qui l'opposaient à son père. « A cette hauteur, le monde me paraissait moins inquiétant ». Cette thématique, aussi fascinante que naïve, sert de fil conducteur au scénario qui, finalement, se résume à une attente interminable. Alex va t-il redescendre sur terre ? Sa famille va-t-elle reprendre le cours de sa vie ? L'histoire a-t-elle une fin ? Beaucoup d'interrogations, bien peu de réponses. Non pas qu'Ivul aurait forcément nécessité des explications rationnelles, mais dans ce cas, le film aurait gagné à explorer l'onirisme des paysages enneigés et la solitude désincarnée des personnages. Privées de substance et de lyrisme, les situations restent ironiquement clouées au sol. Et comme Alex perché dans les cimes des arbres, l'histoire et les intentions restent insaisissables. L'action stagne avant d'accélérer brutalement - l'alcoolisme de la mère, l'accident du père, le retour de Freya - et l'histoire ne parvient jamais vraiment à emporter le spectateur, même lors de sa conclusion. Ivul est un film qui se subit.
Ivul (2009)
Ivul (2009)
Ivul (2009)
Ivul (2009)
No more mirrors!