Agnès Varda - Du côté de la côte (1958)
26 min. | Xvid 822 kb/s | 576x432 | PAL (25fps) | 108 Kb/s MP3 VBR | 183 MB
French | Subtitles: Castellano/English
26 min. | Xvid 822 kb/s | 576x432 | PAL (25fps) | 108 Kb/s MP3 VBR | 183 MB
French | Subtitles: Castellano/English
Tongue-in-cheek look at the French Riviera, especially in summer when it overflows with tourists. Reviews its history and famous visitors; displays its faux-exotic buildings, its crowded beaches, its trees and monuments; and, pokes fun at the colors women wear and the vagaries of fashion. The film celebrates the use of "Eden" as a place name, suggesting that paradise comes to the coast after all are gone, perhaps only on a remote island beach.
DVD rip by Davev205 (KG)
Subtítulos en castellano traducidos por Firpo (24fps)
Subtítulos en castellano traducidos por Firpo (24fps)
Un viaje por la Costa d'Azur, con su cielo azul, sus playas de arena fina, sus bañistas bronceándose al sol…
"Nuestro propósito no es rodar a las gentes del país. Nuestro mirada va a la Costa, los turistas, los curiosos, los emigrantes, los amateurs, los pasajeros que un día descubren esta costa y se quedan un rato para exprimir su tiempo de libertad." Por asociación de ideas, la película va en busca de aquellos que, cabezas coronadas (le Reina Victoria), escritores (Colette) o artistas (Picasso), han dado a la Costa su categoría y renombre. Evoca la atracción del sol, el exotismo de la arquitectura, las estrellas del Festival de Cannes, los árboles seculares, las residencias (hoteles, campings, villas… o cementerios).
"Y el Edén, ¿Dónde está? Toda la costa lo echa de menos con nostalgia. Toda la costa escribe su nombre". "Y el Edén, ¿Dónde está? Toda la costa lo echa de menos con nostalgia. Toda la costa escribe su nombre". No cómo aquí, dónde arde el Carnaval en una agitada mezcla de música ruidosa. Allí, en cambio, es la calma total. En la isla de los nudistas, dos caballos solitarios juegan en el agua y dos cuerpos desnudos se adormecen al sol. ¿ Eso es el Edén? De hecho, no. "Falsas Evas son éstas, falsos Adanes, amores falsos, Venus engañosas, grutas falsas y falsas ninfas. Si estos ensueños son colectivos, sus jardines no son públicos, el falso Edén no es para nosotros, ni tampoco el Edén.". Una vieja puerta de chatarra oxidada se cierra, al tiempo que, sobre la playa, cierran las sombrillas. " El sol de la fiesta, está desmaquillado " dice la canción. " Es triste e idiota, el fin de la fiesta, a finales de verano".
Un voyage sur la Côte d’Azur, son ciel bleu, ses plages de sable fin, ses baigneurs bronzant au soleil… «Notre propos n’est pas de cinématographier les indigènes. Notre sujet c’est la Côte, les touristes, les curieux, les émigrants, les amateurs, les passagers, qui un jour découvrent cette côte et s’y assemblent pour épuiser leur temps de liberté». Par association d’idées, le film se met en quête de ceux qui, têtes couronnées (la Reine Victoria), écrivains (Colette) ou artistes (Picasso), ont donné à la Côte ses lettres de noblesse. Il évoque l’attrait du soleil, l’exotisme de l’architecture, les stars du Festival de Cannes, les arbres séculaires, les résidences (hôtels, camps de vacanciers, villas… ou cimetières).
«Et l’Eden où est-il ? Toute la côte en a la nostalgie. Toute la côte écrit son nom».
Pas ici, où l’on brûle Carnaval dans une agitation mêlée de musique bruyante. Là, en revanche, c’est le calme. Sur l’île des nudistes, deux chevaux solitaires jouent dans l’eau et deux corps nus sont endormis au soleil. Est-ce là l’Eden ? En fait, non. «Ce sont de fausses Ève, de faux Adam, de faux amours, de trompeuses Vénus, de fausses grottes et de fausses nymphes. Si ces rêveries sont collectives, ses jardins ne sont pas publics, le faux Eden n’est pas pour nous, non plus que l’Eden». Une vieille porte en ferraille rouillée se referme, tandis que, sur la plage, on ferme les parasols. «Le soleil de la fête il est démaquillé» dit la chanson. «C’est triste et bête, la fin de la fête, la fin de l’été».
Anecdote
Baptisé à l’origine «EDEN-TOC», DU CÔTÉ DE LA CÔTE est un film commandé à Anatole Dauman par l’Office National du Tourisme. «Je voulais faire un essai sur le tourisme» expliqua sa réalisatrice. «Pourquoi les gens vont-ils sur la Côte d’Azur plutôt qu’ailleurs ? Ce n’est pas gratuit.» (in “Les Cahiers du Cinéma”, n° 165, avril 1965). Après un repérage Guide Bleu à la main et Rolleiflex autour du cou, le tournage se déroula durant l’été 1958 dans plusieurs villes de la Côte d’Azur (Cannes, Nice, Menton), dans l’arrière-pays et sur l’île de Porquerolles. «DU CÔTÉ DE LA CÔTE m’avait fait prendre conscience d’une attirance pour les jeux d’images et de mots et pour les commentaires acrobatiques facilitant le montage» (in “Varda par Agnès”). Jeux et commentaires qui, au fil des ans, allaient forger le style de la cinéaste.
Dédié à André Bazin, le film fut présenté au Festival de Tours 1958, où Varda fit la connaissance d’un jeune réalisateur venu présenter LE BEL INDIFFÉRENT, Jacques Demy, qui allait devenir son mari.