Philip Kerr, "La mort, entre autres"

Une ville en ruines, un homme brisé.
1949. Munich, défigurée par les bombardements et sous occupation américaine, se relève péniblement. Bernie Gunther, lui aussi, tente de se reconstruire. Ancien policier, désormais détective privé, il traverse une période noire : sa femme meurt, son compte en banque est vide, et surtout, le matricule SS tatoué sous son bras menace de resurgir comme un spectre du passé.

Une affaire qui sent le piège.
Quand une cliente énigmatique lui demande de vérifier la mort de son mari, Gunther se retrouve embarqué malgré lui dans une intrigue bien plus dangereuse qu’il n’y paraît. Cynique mais vulnérable, il incarne un Phil Marlowe allemand, irrésistiblement attiré par les femmes fatales — et leurs mensonges.

L’Allemagne d’après-guerre : un terrain miné.
Dans ce pays en lambeaux, le Mal prend mille visages. Pour Gunther, la question n’est plus de résoudre une énigme, mais de sauver sa peau tout en préservant une once de morale dans un monde où l’hypocrisie et la manipulation règnent en maîtres. Entre faits historiques avérés et fiction haletante, Philip Kerr tisse une toile suffocante, où chaque choix peut être le dernier.

Pourquoi ce roman ?
• Un héros complexe : Bernie Gunther, entre désillusion et survie.
• Une atmosphère unique : l’Allemagne d’après-guerre, miroir des trahisons et des secrets inavouables.
• Un mélange explosif : suspense, histoire et noirceur psychologique, signature d’un Kerr au sommet de son art.