Jean-Gabriel Greslé, "1942-1954 : La genèse d'un secret d'Etat"

Posted By: TimMa

Jean-Gabriel Greslé, "1942-1954 : La genèse d'un secret d'Etat"
Publisher: Dervy | 2013 | ISBN: 2844549896 | French | PDF | 319 pages | 9.6 Mb

Deux Présidents des États-Unis ont-ils décidé de couvrir par un secret d'état les preuves matérielles qu'ils détenaient d'une présence non-terrestre sur notre planète ? Des artefacts non-terrestres ont-ils aidé les scientifiques du Manhattan Project à mettre au point les premières bombes atomiques ? L'habilitation MAJIC concernant ces éléments était-elle, en 1947, réservée au Président, aux chefs de l'état-major et à ceux du renseignement ? Si les nouveaux documents peu connus que l'auteur étudie sont authentiques, une réponse affirmative à ces trois questions semble inévitable. Faute de confirmations officielles, la méthode suivie est originale : intégrer les informations nouvelles dans le contexte de ses précédents ouvrages qui s'appuient, eux, sur des documents historiques, afin d'évaluer la cohérence de l'ensemble. Cette cohérence, à la lecture des éléments présentés, semble très convaincante. Cependant, la possibilité que certains des documents soient des faux est clairement envisagée par l'auteur. Les conséquences éventuelles sont évaluées avec lucidité. L'ouvrage est très clair et offre une approche nouvelle aux questions fondamentales : Sommes-nous déjà en contact avec une technologie venue d'ailleurs ? Pourquoi et comment une information si importante reste-t-elle cantonnée à certains Services ? Faudrait-il révéler cette situation au public si elle devait être confirmée ?

Formé par l'US Air Force comme pilote militaire et officier, Jean Gabriel Greslé a poursuivi pendant quarante ans une carrière dans l'aéronautique, dont vingt ans comme Commandant de Bord à Air France. Il est membre depuis cinq ans de la Commission SIGMA de l'Association Aéronautique et Astronautique de France, dédié à l'étude des Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés.
Cette nouvelle étude se fonde essentiellement sur un ensemble de documents dont on connaît l'existence depuis quelques années. Ils sont généralement considérés comme hautement discutables par la plupart des commentateurs. Cependant, dans ce domaine très particulier, les critiques les plus virulents sont souvent les moins bien informés ou les moins sincères. De notre côté, nous disposons d'études solidement documentées qui s'appuient sur des éléments indiscutables comme des textes de loi, des synthèses réalisées par des spécialistes, des documents officiels authentiques, des déclarations sous serment et des affidavits, qui possèdent dans les pays anglo-saxons une force déterminante devant n'importe quel tribunal. Ces éléments ont été étudiés dans Extraterrestres : secret d'État et Documents interdits : la fin d'un secret. Ils laissent peu de doute quant à la réalité d'une présence étrangère à la Terre, active et disposant d'une technologie aéronautique très en avance sur la nôtre.
Jusqu'ici, l'étude d'un éventuel contact de l'humanité avec des visiteurs venus d'ailleurs commençait avec l'explosion des premières bombes atomiques et l'observation presque concomitante d'engins aériens de facture inconnue. Après un épisode assez bien documenté de survols des pays Scandinaves par des missiles, souvent attribués aux Russes, l'année 1947 semblait marquer le début indiscutable d'observations nombreuses, d'abord aux États-Unis, d'aéronefs rapides, ayant la forme de disques volants. Après l'annonce aussitôt démentie de la récupération d'un de ces mystérieux appareils par les Army Air Forces, au Nouveau-Mexique, des incursions nombreuses furent notées au-dessus de tous les États d'Amérique du Nord. Elles se poursuivirent pendant tout l'été et devaient en quelques années s'étendre au reste du monde.
Plusieurs descriptions convergentes, des enquêtes très bien réalisées et même le témoignage ambigu d'un officier du Renseignement de la base aérienne de Roswell, complétés par quelque trente-deux affidavits, semblaient rendre très probable la récupération, au nord-ouest de cette ville, d'un de ces mystérieux engins.
Cette avancée dans l'étude du sujet qui nous intéresse avait été rendue possible par une particularité propre aux États-Unis. En 1974, le président Gerald Ford, arrivé au poste suprême après la démission de Richard Nixon, avait fait voter une loi d'accès aux documents détenus par l'administration : le Freedom of Information and Privacy Act, en bref FOIPA. Cet acte du Congrès permettait à tout un chacun de demander la copie de n'importe quelle pièce officielle mais aussi de tout dossier personnel qu'un service comme la Justice ou même la Défense pouvait conserver dans ses archives. Ceux qui étaient intéressés par les éléments secrets de l'histoire allaient pouvoir s'en donner à coeur joie, à commencer par le président Ford lui-même. Ce dernier n'avait jamais été satisfait des réponses évasives de FUS Air Force concernant les disques volants, baptisés unidentified flying objects, en français «objets volants non identifiés» ou «ovnis». Il avait tenté quelques années plus tôt de provoquer une mise en accusation de l'Air Force à ce sujet devant une commission du Congrès mais avait dû se contenter de la commission Condon et de ses conclusions totalement négatives.


Jean Gabriel Greslé a exercé sa carrière dans l’aéronautique, d’abord comme pilote de chasse pendant six années dans US air Force, avant de devenir Commandant de Bord pendant vingt ans. il a publié : documents interdits et extra-terrestres, secret d’état aux éditions Dervy.