Léo Lapointe, "Droit de veto: Mort d'un veterinaire en baie de somme"

Lorsqu'un vétérinaire est retrouvé mort au petit matin dans une pâture du littoral picard, le gendarme Beauvillain a du mal à croire à la thèse officielle selon laquelle le crime est l'oeuvre d'un rôdeur. Il découvre alors que d'autres vétérinaires sont morts dans d'étranges circonstances aux quatre coins de la France. Toutes les victimes étaient sorties la même année de la même école.

« … L'État français, si avare de ses deniers, avait dû investir, abandonnant la vétuste caserne blanche aux abords de la Nationale pour en construire une neuve aux confins du bourg, sur l'une des petites routes conduisant à la profonde forêt de Crécy. C'est à ce poste que Paul avait échoué. Encore il y a peu gendarmillon imberbe et irrespectueux des institutions, Paul Beauvillain était désormais gradé et en passe d'être habilité Officier de police judiciaire. C'était la tactique choisie par la Gendarmerie pour le neutraliser : le promouvoir, mais le nommer dans la plus petite des unités de la Picardie profonde, loin des micros et des médias… »

Le meurtre d'un vétérinaire au petit matin dans une pâture du littoral picard est-il l'oeuvre d'un rôdeur comme le pense le Parquet ? Le gendarme Paul Beauvillain accepte la version officielle sans y croire. Jusqu'au jour où il découvre que d'autres vétérinaires sont morts dans des circonstances étranges aux quatre coins de la France. Coïncidence, toutes les victimes étaient passées par la même école la même année.