Satprem, Frédéric de Towarnicki, "Sept jours en Inde avec Satprem"

Posted By: TimMa

Satprem, Frédéric de Towarnicki, "Sept jours en Inde avec Satprem"
Robert Laffont | 1992 | ISBN: 2221005996 | Français | PDF | 206 pages | 124 MB

" Qu'est-ce que ça cherche, un homme ? Quand on ouvre le regard, on est toujours comme un premier homme au monde. Et on se dit "quoi" ? Mais quand nous aurons donné toutes les réponses, elles ne rempliront pas. C'est le fait d'ÊTRE qui est la question. Aussi loin que je regarde, je vois un enfant au bord de la mer, qui regarde… qui regarde quoi ? Déjà son regard est une question. Et toute la vie est cette même chose qui était là à cette première seconde quand on regardait la petite vague sur la plage… Et c'est arriver au moment où ça se comble. "
Cette nouvelle édition est augmentée d'une Lettre d'un autre âge, dans laquelle Satprem raconte son évolution depuis les années 80.

Biographie de l'auteur :
Satprem, de son vrai nom Bernard Enginger, est un écrivain français Né à Paris , le 30/10/23

Élève au collège de jésuites d'Amiens, il en est renvoyé. Il poursuit ses études secondaires dans un lycée parisien jusqu'au baccalauréat puis intègre une classe préparatoire à l'école coloniale. Il entre alors dans un réseau de résistance de la région de Bordeaux. Il est arrêté par la Gestapo à l'âge de vingt ans et passe un an et demi dans le camp de concentration de Mathausen. Il se retrouve ensuite en Haute-Égypte, puis en Inde, au gouvernement de Pondichéry. Il rencontre Aurobindo Ghose et Mirra Alfassa.

Leur message « l'homme est un être de transition » donne un sens à sa vie. Il démissionne des colonies et part en Guyane où il passe une année en pleine forêt vierge, puis au Brésil et en Afrique.

En 1953, à l'âge de trente ans, il revient définitivement en Inde auprès de celle qui cherchait le secret du passage à la « prochaine espèce », Mirra Alfassa, dont il deviendra le confident et le témoin pendant près de vingt ans. Elle lui présente celle qui restera sa compagne jusqu'à sa mort, Sujata Nahar en 1954.

Le 3 mars 1957, Mirra Alfassa lui donna son nom, Satprem (« celui qui aime vraiment »).

En 1959, Satprem quitta à nouveau l'ashram de Pondicherry. Il devint disciple d'un prêtre tantrique du temple de Rameshwaram. Puis, en tant que disciple d'un autre yogi, il passa six mois à errer sur les routes de l'Inde comme mendiant sannyasi pratiquant le Tantra, ce qui lui donnera les bases de son second essai, « Par le corps de la terre, ou le Sannyasin ».

Il revint ensuite à l'ashram, auprès de Mirra Alfassa, sous le regard de laquelle il consacre un premier essai à Aurobindo Ghose, « Sri Aurobindo et l'Aventure de la Conscience » . Ce livre est l'introduction la plus populaire à l'oeuvre d'Aurobindo Ghose et de Mirra Alfassa.

Le 29 février 1968, lors de l’inauguration d'Auroville, Mirra Alfassa lira la Charte, assise sur un haut tabouret dans sa chambre, Satprem à son côté.

À l'âge de cinquante ans, Satprem rassemble et publie, l'Agenda de Mirra Alfassa, en 13 volumes, tout en écrivant une trilogie : le Matérialisme divin, l'Espèce nouvelle, la Mutation de la mort puis un dernier essai : Le Mental des Cellules.

Au printemps 1980, Frédéric de Towarnicki, journaliste et critique littéraire, part pour l'Inde et rencontre Satprem. Leurs entretiens ont été diffusés sur France-Culture en décembre puis publiés chez Robert Laffont.