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    https://sophisticatedspectra.com/article/drosia-serenity-a-modern-oasis-in-the-heart-of-larnaca.2521391.html

    DROSIA SERENITY
    A Premium Residential Project in the Heart of Drosia, Larnaca

    ONLY TWO FLATS REMAIN!

    Modern and impressive architectural design with high-quality finishes Spacious 2-bedroom apartments with two verandas and smart layouts Penthouse units with private rooftop gardens of up to 63 m² Private covered parking for each apartment Exceptionally quiet location just 5–8 minutes from the marina, Finikoudes Beach, Metropolis Mall, and city center Quick access to all major routes and the highway Boutique-style building with only 8 apartments High-spec technical features including A/C provisions, solar water heater, and photovoltaic system setup.
    Drosia Serenity is not only an architectural gem but also a highly attractive investment opportunity. Located in the desirable residential area of Drosia, Larnaca, this modern development offers 5–7% annual rental yield, making it an ideal choice for investors seeking stable and lucrative returns in Cyprus' dynamic real estate market. Feel free to check the location on Google Maps.
    Whether for living or investment, this is a rare opportunity in a strategic and desirable location.

    Louise Rose, Jean-Claude Forest

    Posted By: Coda
    Louise Rose, Jean-Claude Forest

    Louise Rose, Jean-Claude Forest
    Futuropolis, 1982 | French | CBR | 14 pages | 15.9 MB



    On parle, on dit des choses. Il arrive même qu'on en fasse. Et on s'en souvient. On note parfois, c'est plus prudent.
    Avec qui parle-t-on ? Avec qui fait-on des choses ? Avec l'Autre, en premier lieu. Celui qui se tient en nous. En nos profondeurs. Le scaphandrier indigène, prince régnant sur des abysses que nous voulons ténébreuses et espérons volcaniques. Et lui, ainsi quotidiennement flatté, caressé dans le sens des vagues, nous rétribue assez fréquemment en fantasmes nouveaux, ou, pour être plus juste, en lueurs nouvelles sur nos fantasmes anciens -mais ces coups de spot n'en sont pas moins de beaux cadeaux.
    Bref, le Capitaine Nemo n'est pas ingrat. Elégance banale entre gens de bonne compagnie, dira-t-on; nous avons le plus grand respect pour notre scaphandrier -de même pour celui des autres - il y a réciprocité.
    Bien. Mais avec ces rêves accumulés, comme des cailloux souvenirs dans nos têtes et nos tiroirs, à la fin on se sent plus encombré que riche. Et comme tout en désordre…
    Fallait-il faire le ménaae ? C'est-à-dire trier, utiliser ou jeter ? A croire qu'on avait le choix ! Du tas informe dont la contemplation périodique procurait délice et douleur, on tire malgré soi de vagues réflexions, d'où se dégagent insidieusement lignes, décors et silhouettes. Déjà l'affaire nous échappe. Tout s'organise au mépris des résistances. A ce stade il n'est plus question de revenir en arrière et mieux vaut dire : en avant toute !
    En clair, les désirs, les projets, les velléités à force de récidive
    prennent allure de démarche. Au bout du compte une histoire se dessine… se dessine est bien le mot !
    Maintenant l'humilité s'impose. Sortis du secret de l'alcove ou du miroir, que reste-t-il de nos fantasmes ? - fantasme - vilain mot. Ectoplasme fourre-tout, qui évoque pour nous ces misérables Docteur Jekyll écartant avec vanité et désespoir, les pans d'une cape dont le déploiement ne révèle aucun Mister Hyde.
    Que reste-t-il vraiment, tout bien pesé, de ce trésor surévalué et bien caché dans le dernier réduit de notre château ? Mieux vaudrait n'avoir jamais à le convertir en une autre monnaie. Pourtant on le sait, bricoler, même au plus modeste niveau, ça n'est pas faire autre chose.
    Dès lors, comment s'y prendre ? Comment s'y prendre pour échapper aux critiques que nous formulons si allègrement à l'égard des autres. D'abord renoncer. Renoncer à échapper aux critiques, s'entend. Ensuite, trouver le biais.
    C'est un lieu commun que de dire : les choses du sexe sont choses essentielles, donc choses graves. L'erreur, nous semble-t-il, serait alors de vouloir adapter la forme au fond, (ce qui pourrait se révéler comme le contraire même de l'adéquation). C'est-à-dire de traiter avec gravité la chose grave en question. Un exemple : la mort. Qui aujourd'hui aurait encore la maladresse d'en pleurer ?
    De grâce, nous sommes-nous dit, pour éviter d'être pesants soyons futiles. En tout cas efforçons-nous de l'être ! C'est ainsi que LOUISE ROSE est venue habiter nos tiroirs. Elle a surgi d'entre les cailloux. Elle est née de ce tas et de ce ton.
    LOUISE ROSE est l'héroïne d'une longue histoire. D'un roman feuilleton, exactement, respectant les règles du genre, avec un Eros-Arsène Lupin surgissant des miroirs, un Thanatos-Fantomas dissimulé derrière les colonnes de marbre-hard d'un théâtre d'automates exhibitionnistes et voyeurs - personnages au demeurant pas plus artificiels et truqués que ceux et celles qui s'appliquent encore aujourd'hui à fermer (es yeux ou leur braguette.
    Une longue histoire se prépare longuement. En voici les premières images. Les premières balises. Recherches et travaux d'atelier, comme on dit. La forme définitive - récit et chromos flirtant des deux mains avec la bande dessinée - viendra plus tard et aura pour titre LOUISE ROSE ou LES COMPTOIRS D'EROS.
    Danie DUBOS
    Jean-Claude FOREST


    Louise Rose, Jean-Claude Forest