Staller - The Black Hawk Line - Complet - (re-up)

La série "The Black Hawk Line", comme de nombreuses autres histoires d'aviation de guerre, est inspirée des exploits des pilotes américains des "Tigres Volants", Jack Staller étant lui-même un amateur d'aviation et Buck Danny ayant été une de ses lectures préférées dans son enfance. Le personnage principal de la série, Deckers, qui est un ancien des Tigres Volants, travaille pour la Black Hawk Line, agence de fret aérien. Il se rappelle de pénibles souvenirs de guerre, au-dessus de la Chine. Nous le suivons dans de folles aventures en Chine Populaire où il essaye de rattraper son passé...





Peu après la Deuxième Guerre mondiale, le colonel de la Force aérienne, Paul "Blacky" Hawkins monte une agence de fret aérien à Los Angeles. Avec quelques-uns de ses vieux copains de la célèbre escadrille "Les Tigres Volants", il développe rapidement la "Black Hawk Line", en une entreprise florissante. L'histoire commence alors que le capitaine Decker, de la "Black Hawk Line", ancien commandant d'escadrille des "Tigres Volants", effectue un vol vers Hong Kong et est pris dans un typhon. Les réflexions de son jeune copilote lui rappellent un pénible souvenir de guerre, au-dessus de la Chine. Lors d'un combat aérien très inégal, deux membres de son escadrille sont abattus par les Japonais et il promet d'aller les récupérer. Mais la situation troublée qui règne en Chine, où Tchang Kaï-Chek est plus occupé à mener une guerre civile contre Mao Tse-tung qu'à retenir l'envahisseur, l'empêche de tenir sa promesse. A Hong Kong, Decker rencontre un réfugié de Chine Populaire, qui lui raconte que deux pilotes des "Tigres Volants" vivent dans un village perdu. Cela réveille en lui le remord de la promesse non tenue. Le lien qui l'attache à ses anciens compagnons est si vivace qu'il pousse Decker à se jeter dans une folle aventure. Une aventure qui connaîtra une fin inattendue sous l'influence des deux pilotes rescapés dans la Chine en plein désordre de l'époque.





Les bruits d'une révolution qui éclate soudain en Amérique du Sud plonge Decker dans un cauchemar qui lui fait revivre les derniers mois des Flying Tigers en Birmanie, alors que les aviateurs américains, sous-équipés d'un matériel qui se dégradait de jour en jour, semblaient devoir tenir tête à toute l'aviation japonaise. Le sentiment d'avoir été oubliés là par le reste du monde n'était pas fait pour remonter le moral des hommes. Au départ, cette révolution qui fait rage autour de lui n'est pour Decker, qu'un fait divers qui touche de près un agent local de la Black Hawk Line. Mais peu à peu, au fil des événements, il découvre les motivations des rebelles provoquées par les pratiques d'un gouvernement complètement corrompu. Mais les souvenirs de la Birmanie continuent à le harceler. Les troupes alliées ne cessaient de reculer et les Flying Tigers se retrouvaient face à une tâche nettement au-dessus de leurs moyens. Les missions qu'on leur confiait ressemblaient plus à des actions suicides qu'à des attaques dûment concertées. Et bien que leur escadrille fût uniquement constituée de volontaires, un climat de révolte s'installait qui allait bientôt mener au refus pur et simple. Pour Decker, cela signifiait un épineux dilemme: fallait-il remplir sa tâche sans discuter ou se montrer solidaire avec les copains ? Decker se retrouve soudain plongé au cœur même de la révolution lorsqu'il est fait prisonnier par les rebelles. Ceux-ci n'ont guère d'estime pour les Américains et ils veulent contraindre Decker à effectuer pour eux un vol vers le Brésil. Mais Decker se révolte à son tour...





L'approvisionnement de l'armée américaine occupant le Japon provoque, peu après la Seconde Guerre mondiale, un intense trafic de fret aérien. La Black Hawk line ne reste pas inactive dans cet incessant va-et-vient et Decker se retrouve ainsi au pays du Soleil levant. Du temps des Tigres Volants, les Japonais lui ont laissé le souvenir de redoutables adversaires, lui ayant donné bien des sueurs froides au cours de nombreux combats aériens. Pourtant il a là-bas un ami, qu'il souhaite revoir... Cette visite s'avère pleine d'embûches, car Decker se trouve mêlé à un conflit entre père et fille symbolisant l'opposition entre l'ancien et le nouveau Japon qui est en train de naître. Et Decker apprendra, au péril de sa vie, que cette naissance est aussi empreinte d'une âpre violence...





Après la capitulation du Japon en 1945, l'Indochine se retrouva en plein désordre. Alors que Ho Chi Minh, chef du mouvement nationaliste Viet Minh avait espéré l'indépendance, surtout après l'aide efficace qu'il avait apportée à maintes reprises aux alliés, ces derniers avaient rendu le pouvoir aux Français. Amer et déçu, il entame alors une guérilla qui ne laissera aucun répit aux Français. Plongé dans la mêlée des forces en présence, Decker est blessé par hasard et devient le confident d'une chanteuse de night-club et de son amant, un colonel français. Mais après cette fin de deuxième guerre mondiale, les espérances des différents opposants étaient inconciliables et ne pouvaient mener qu'au drame.





"Blacky" Hawkins, directeur de la société de fret aérien "The Black Hawk Line", entrevoit la possibilité de décrocher un juteux contrat en Alaska. Il y envoie Decker en reconnaissance. Cette mission amène Decker à Kiska, l'une des îles Aléoutiennes qui se situent dans la mer de Béring, entre l'Alaska et la presqu'île de Kamtchatka. Cette île recèle un stock énorme de matériel de guerre devenu inutile à présent que la guerre est terminée. Du moins pour les Américains. Pour certains, en effet, ce stock est précieux et extrêmement tentant. D'autres encore, y voient une source pratiquement inépuisable de marchandises. A condition, toutefois, d'avoir les relations nécessaires. En effet, lorsqu'un tel commerce impliquant des propriétés gouvernementales doit rester secret, les risques sont grands de se retrouver embarqué, volontairement ou non, dans un cercle infernal de violence qui mène implacablement à une situation sans issue. Sur cette île inhospitalière, Decker et ses hommes parviennent à limiter les conséquences effroyables de leur expédition, mais hélas pas toutes...











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