Convard - Les Huit jours du diable - One Shot

Yahvé, Dieu, créa le monde en six jours ; Le septième, il se reposa... Il a fallu au diable huit jours pour le détruire, ou le faire détruire. De l'engloutissement de la civilisation à l'apocalypse atomique en passant par la damnation de Sodome et Gomorrhe et les diaboliques "miracles" du Moyen-Age, à huit reprises le diable a guidé la main de l'homme... Par huit fois, le diable s'est amusé à nos dépens : Le jour de l’Atlantide ; Le jour de la grande colère ; Le jour du diable ; Le jour de la Pentecôte ; Le jour des Korrigans ; Le jour de la vengeance ; Le jour du mirage. Et puis le diable vit que cela était mauvais. Il y eut un soir, il y eut un matin: Le dernier jour du dernier homme...




"Chaque fois que se commet une injustice, que se profère un mensonge, si l'on en juge par les événements de l'Histoire, ou, par les événements plus récents de l'actualité, l'homme perd beaucoup de combats. C'est que, alors, le diable se multiplie. Le diable ? C'est le mal ? Qu'est-ce que le mal ? Chacun sait ce que c'est le mal. Non ? Il suffit d'avoir une conscience. Chacun en a une. Et l'homme qui n'en n'a pas ? C'est celui qui a perdu son principal combat. C'est lui qui est devenu le diable. Le diable ne fait pas de politique. Il tue. C'est tout. Il tue les civilisations les plus belles, les idéaux les plus élevés. Il tue les hommes pour faire ample moisson de cris, de pleurs, de souffrances. Le diable est présent chaque fois qu'une raison (toujours fallacieuse) prend le pas sur le bonheur des hommes. Le diable ne doute jamais. C'est la raison qui s'obstine. Le diable est présent dans la haute finance quand il écrase les individus, quand il fait bâtir des villes inhumaines de béton et d'acier, quand il abolit la campagne, quand il abat un seul arbre qui faisait la joie d'un seul individu. Le diable était là au Vietnam, au Cambodge, en Afghanistan, au Liban. Car il n'y a jamais de raison supérieure pour faire souffrir un seul homme, une seule femme, un seul enfant... Il n'y a pas de raison supérieure, aucune, pour tuer."










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