Yslaire, Bastide & Mézil - La Guerre des Sambre - Hugo & Iris - Complet - (re-up)

Avec Hugo et Iris, Yslaire, revient sur la jeunesse d’Hugo Sambre, le père de Bernard Sambre, sur l’écriture de son manuscrit La guerre des yeux, sur sa passion funeste pour Iris, mère de Julie, qui le mène au suicide.





28 mai 1830 : Le jeune Hugo Sambre se marie avec Blanche Dessang. C’est un mariage arrangé. Les deux familles ne s’apprécient pas outre mesure, Monsieur Dessang semble même mépriser Hugo. La pauvre Blanche paraît être la victime de son beau-père, Maxime-Augustin Sambre. Trois mois plus tard, Hugo se rend en Belgique, dans l’usine des charbonnages du Hainaut, à l’invitation de M. Dessang, qui lui en a cédé pour dot la direction. Il laisse à la Bastide, le bastion familial, Blanche, enceinte de trois mois. Au Hainaut, Hugo fait la connaissance d’Horace de Saintange, le contremaitre de l’usine aussi surnommé « le Vicaire ». Une complicité naît entre les deux hommes. En fouillant dans la mine, Hugo et le Vicaire découvrent une nécropole préhistorique, ornée de peintures rupestres. Plusieurs dizaines de crânes, dont l’un est incrusté de pierres rouges dans les orbites. « À cet instant, Hugo sentit confusément au fond de lui que la découverte de cette caverne, pas plus que la rencontre avec Horace Saintange n’avaient été un hasard… Intérieurement, une petite voix lui criait qu’il avait déjà vécu semblable scène, que ces peintures rupestres lui parlaient… »





Automne 1830. Alors que son père, à l’agonie, le réclame, Hugo Sambre vient, soir après soir, s’asseoir au premier rang à l’opéra comique de Paris pour admirer Iris, l’actrice principale, dont les yeux rouges l’attirent comme un aimant… Iris est l’incarnation vivante de ses plus folles théories, l’aboutissement de ses recherches pour sa thèse, La Guerre des yeux, qui devrait révolutionner la science et redéfinir nos origines…





Hiver 1831. À la Bastide, la mort des parents Sambre laisse une maison vide et ses occupants solitaires. Victoire, Camille et Hortense portent le deuil dans un silence réprobateur. Blanche, plus désabusée que jamais, tente d'échapper à l'atmosphère pesante en compagnie d’un "cousin" plus joyeux. Quant à Hugo, meurtri par les provocations de son épouse, il se réfugie dans l'éducation de sa fille Sarah en lui lisant les premiers extraits de sa théorie « La guerre des yeux ». Entre le père et la nouvelle-née, une complicité tacite se construit, aux frontières de la folie. L’annonce fortuite du retour d’Iris à Paris, décide Hugo à quitter précipitamment la Bastide, dans l’espoir de retrouver la courtisane. L'abîme n'est plus loin…










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